Afrique : La rencontre d’Abuja serait-elle une stratégie pour la CEDEAO de reconnaître indirectement ses torts causés au Niger ?

La CEDEAO esseulée dans la lutte enclenchée en collaboration avec ses patrons, que nous connaissons tous (la France et ses alliées) contre la liberté du peuple nigérien, tente de se rapprocher des autorités au pouvoir. Les décideurs occidentaux de la CEDEAO ont tenté en vain la chute du Niger.

Leurs retraits de la course obligent la CEDEAO à une rétrospection sur ses positions. Une honte continentale. La rencontre du 10 décembre des chefs d’État de la CEDEAO, n’est qu’une occasion pour eux de chercher des alternatives pour voiler l’échec de l’institution, aux de la communauté africaine.

Le communiqué de la CEDEAO en date du 14 décembre 2023, laisse entendre que l’organisation régionale s’est retrouvée dans ses propres pièges. L’engagement et la détermination des autorités et du peuple nigérien en général, ont mis en faillite les plannings de manipulations.

La CEDEAO comptait sur la France pour affaiblir le Niger. La politique française n’est plus consommée au pays. La CEDEAO se retrouve finalement seule dans une lutte qu’elle ne peut pas gagner. Les dirigeants du CNSP ont entamé les réformes, qui sortent aujourd’hui le Niger de la cage de l’impérialisme.  Avec ou sans la CEDEAO, le Niger sera libéré.

Les valets de la France au sein de la CEDEAO qui s’acharnaient contre le régime militaire du Niger, n’auront que leurs mains pour acclamer les bonnes réalisations, du régime actuel. Leur objectif n’est pas atteint et ne sera jamais atteint. La CEDEAO n’a rien apporté comme soutien au Niger au temps où le parrain des terroristes Bazoum, finançait le meurtre de ses propres frères.

Les militaires au pouvoir ont entamé un chantier de liberté, que la CEDEAO n’a même pas pu poser les premières pierres. Le dirigeant actuel de la CEDEAO a décidé de servir l’Occident au détriment de ses pays membres. L’AES comble déjà ce vide.  

Djibril Sanoussi 

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