Le port du casque est devenu une obligation depuis le 1er janvier 2025 pour tous usagers de moto. Une nouvelle réglementation sur la sécurité routière impose le port obligatoire du casque pour tous les conducteurs et passagers de motos au Burkina Faso. Cette mesure vise à réduire considérablement les accidents mortels et à protéger les usagers des routes contre des blessures graves souvent évitables.
Chaque année, les statistiques des accidents de la route au Burkina Faso sont alarmantes. Les deux-roues sont les plus touchés, représentant une majorité des cas d’accidents graves et de décès. Le manque de port de casque est identifié comme l’un des principaux facteurs aggravants. Un casque bien porté peut réduire jusqu’à 70 % le risque de traumatismes crâniens lors d’un accident, ce qui en fait un dispositif indispensable.
Le gouvernement, conscient des drames humains et économiques que représentent ces pertes, a adopté cette mesure pour sauver des vies. Derrière cette réglementation, il ne s’agit pas de punir ou de restreindre, mais d’encourager une culture de la prévention et de la sécurité. Un casque coûte certes de l’argent, mais il est bien moins cher qu’une vie humaine.
Les autorités ont prévu des sanctions sévères pour les contrevenants. Ces mesures comprennent des amendes, le retrait de permis de conduire ou encore la saisie temporaire des motos en cas de récidive. Cependant, la répression n’est pas l’objectif principal : il s’agit avant tout de sensibiliser et d’éduquer la population. Des campagnes de sensibilisation ont été lancées à travers le pays pour informer les citoyens sur les dangers de rouler sans casque et l’importance de respecter cette nouvelle loi.
Pour les parents, il est crucial de donner l’exemple et d’inculquer aux enfants une attitude responsable dès le plus jeune âge. Aux jeunes conducteurs, souvent plus exposés aux risques, il est rappelé que leur vie a une valeur inestimable.
Le port du casque n’est pas une contrainte, mais un acte d’amour envers soi-même et ses proches. En adoptant ce réflexe simple mais vital, chaque citoyen contribue à bâtir un Burkina Faso plus sûr et plus protecteur.
Amen K.