Depuis son indépendance, le Togo s’est abstenu de toute agression envers ses pays voisins et a plutôt endossé le rôle de médiateur dans plusieurs conflits africains. Le pays du Président Faure Gnassingbé, a récemment facilité la libération de 49 soldats ivoiriens, atténuant ainsi les tensions entre la Côte d’Ivoire et le Mali.
Le Togo est connu comme hôte de pourparlers de paix pour divers pays africains en conflit, démontrant ainsi l’engagement des autorités envers la résolution pacifique des différends. Dans une déclaration à l’ONU, le Ministre des Affaires étrangères du Togo, Prof Robert Dussey, a appelé à la cessation des hostilités dans le monde, en particulier en Afrique de l’Ouest, soulignant la souffrance que la guerre a causée au continent africain.
Le diplomate togolais, Prof Robert Dussey a invité les puissances à respecter le continent africain et exigé une réforme du conseil de sécurité des Nations unies pour une présence permanente de l’Afrique.
Pour le chef de la diplomatie togolaise, les engagements des Nations Unies ne sont pas à la hauteur de l’ampleur des défis. « Voilà la question que nous ne pouvons pas perdre de vue si notre ambition aux Nations Unies est vraiment d’améliorer l’état du monde aux fins d’octroyer à nos peuples et à nos différents pays plus d’opportunités, de sûreté, de sécurité et d’assurance », a-t-il affirmé.
Le Togo a pris d’autres initiatives pour le renforcement de la paix en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Une rencontre dénommée « Lomé Peace and Security Forum » s’organise les 21 et 22 octobre à Lomé sous le thème du « Renforcement des transitions vers la gouvernance démocratique en Afrique ».
En plus, le 9e Congrès Panafricain est prévu à Lomé en 2024 sur la question de la réforme de l’architecture multilatérale.
Ségrame Brigitte