Afrique : Les autorités burkinabè en ont marre des mensonges de la France et tapent du poing sur la table 

La mobilisation patriotique au Burkina Faso, met en mal la France. Selon elle, l’annonce de la suspension d’aide humanitaire, fera changé d’avis les autorités burkinabè. Au titre de rappel, l’aide humanitaire dont parle la France n’est juste qu’un prétexte pour refaire surface et s’ingérer dans les affaires burkinabè.

Le Burkina Faso ne reçoit plus d’aide de la France depuis 2021. Les accords que mettent en avant la France, ne sont que des folklores pour remplir les cahiers de charges sans rien faire. Le Burkina Faso, s’est lancé seul face aux défis de l’heure. Parlons de la sécurité, les autorités burkinabè ont juste faire l’erreur de donner la confiance à la France

Les médias français eux-mêmes l’ont contacté. Le taux de civils neutraliser a carrément pris autre dimension. Le nouveau Burkina Faso sous la houlette du Président de la révolution le Capitaine Ibrahim Traoré, a changé les donnes.

Le Burkina Faso a changé sa stratégie de lutte. L’armée nationale que les troupes françaises avaient tant minimisé, démontre de nos jours ses compétences et son efficacité. Face à une armée dynamique, les forces extérieurs parasites n’ont plus leur place sur le sol burkinabè.

Les autorités burkinabè, ne peuvent rester les bras croisés voir un soi-disant ami (France) ternir leur image à travers des faux communiqués, dont le seul but est de faire parler de lui en parole et non en action.  Ce lundi 7 août, Madame Olivia Rouamba, la diplomate burkinabè a adressé une lettre à la France afin de dénoncer la Convention fiscale de non double imposition signée le 15 février 1967.

Cette lettre de dénonciation est la conséquence du refus de la partie française d’accéder à la demande de la partie burkinabè, exprimée depuis janvier 2020 de renégocier ladite Convention. La France est restée silencieuse face aux différentes relances émises par les autorités burkinabè.

Devant cette situation, le gouvernement burkinabè n’a d’autres choix que de mettre fin à la Convention. La présente dénonciation prendra effet dans un délai de trois mois.

Mandaré Souley

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *