Burkina Faso : Le Lieutenant-colonel Paul Henri Damiba : « les engagements concernant la durée de la transition seront respectés

Le Lieutenant-Colonel Paul Henri Damiba, veut faire la part des choses, il a assuré lundi que les engagements pris par le Burkina Faso concernant la durée de la transition seront respectés.

Face à ses compatriotes dimanche 4 septembre pour un bilan d’étape de sa gouvernance depuis sa prise de pouvoir. Le Chef d’Etat a identifié les causes de l’insécurité qui s’est installée sur une bonne partie du territoire du Burkina Faso depuis près d’une décennie.

Selon le chef de l’Etat burkinabè, la faillite est collective. « À commencer par nous, force de défense et de sécurité, chargée de défendre notre territoire et de protéger nos populations », admet-il, relevant que « les divisions internes nous ont fragilisées, au point de remettre en cause les valeurs qui faisaient la renommée du soldat burkinabé ».

S’exprimant à son peuple, le Lieutenant-Colonel Paul Henri Damiba s’adresse aussi aux Volontaires pour la défense de la Patrie.

Notons que durant les 5 mois du Président Damiba, les forces se sont remobilisées. Dans cette dynamique, il invite les combattants des groupes armés, qui par méfiance, hésitent encore à déposer les armes, à faire confiance à l’Etat.

Le Président Damiba tend la main à ses frères afin de promouvoir la paix et la réconciliation nationale.

Le Président de la transition au Burkina Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a effectué un déplacement en Côte d’Ivoire dans le cadre d’amitié et de travail.

Un acteur de paix et de la réconciliation, le Président Damiba a abordé avec son homologue ivoirien le sujet des 46 soldats arrêtés au Mali. Sur son rôle dans une éventuelle médiation pour faire libérer des soldats ivoiriens détenus au Mali depuis début juillet, M. Damiba a indiqué souhaiter « faire en sorte qu’une solution soit trouvée avec les autorités maliennes et les autorités de la Côte d’Ivoire ».

Enfin, les Présidents ivoirien et burkinabè ont évoqué la situation sécuritaire dans la sous-région. La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso partagent une frontière de près de 600 km et des milliers de réfugiés burkinabè ont fui ces dernières années les attaques jihadistes qui touchent leur pays pour trouver refuge dans le nord de la Côte d’Ivoire, moins frappé par ces violences.

« Soyez assurés que les engagements pris par le Burkina Faso auprès de la communauté internationale seront respectés », a indiqué M. Damiba lors d’un point presse, affirmant que la junte « organisera des élections pour le retour à l’ordre constitutionnel normal », à l’issue de la transition.

 

Aristide 

 

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