L’aménagement des infrastructures au Burkina Faso évolue comme l’avait indiqué le pouvoir en place. Le transport occupe une place importante dans l’économie du pays. Un bon état des routes facilite les déplacements des marchandises et bien d’autres produits. Malgré le contexte sécuritaire lié au terrorisme et au crise humanitaire, le Gouvernement burkinabè accorde une place de choix en ce qui concerne le développement du Burkina Faso.
Les populations burkinabè peuvent désormais emprunter la nationale N°17. Les travaux de bitumage ont pris fin. Le nouveau joyau a été inauguré le week-end dernier par le Chef du Gouvernement, en la personne de S.E. Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela. La route Guiba-Garango, longue de 72,259 kilomètres, est précédée de l’ouverture du péage de Bindé.
A travers ces différentes réalisations, le Gouvernement se donne pour objectif de soutenir la croissance économique du Burkina Faso par le désenclavement des zones potentielles de pôles de croissance et l’amélioration de l’accès par la route aux zones à haute potentialité agricole et pastorale des régions du Centre-Est et du Centre-Sud.
L’objectif recherché selon le Chef du Gouvernement, est de disposer d’un réseau routier national performant qui puisse constituer un support à la production et la circulation des personnes et des biens afin de booster notre économie nationale. Le Gouvernement a ainsi adopté une stratégie cohérente, dynamique en vue de construire et mettre à la disposition des populations, un réseau routier à même de soutenir les programmes de développement qui sont mis en œuvre.
« C’est pour répondre à cette ambition que le département des infrastructures développe, depuis un certain temps, dans le cadre des programmes d’investissement prioritaire, avec l’aide des partenaires au développement de notre pays, une politique soutenue de désenclavement des zones à grande capacité d’échanges économiques sous régionales », a informé le Chef du Gouvernement.
Contribuer efficacement au désenclavement intérieur du pays, valoriser le développement économique et social des zones traversées, réduire le coût des transports, améliorer la sécurité routière, le confort des usagers et le cadre de vie des populations riveraines, sont les objectifs fixés par le Gouvernement burkinabè.
Clair Djalé