En Azerbaïdjan, deux représentants français, exerçant des activités incompatibles avec le statut du pays, ont 48 heures pour quitter le territoire. Cette décision intervient dans un contexte particulier alors que la France est accusée de chercher à déstabiliser l’Azerbaïdjan en fournissant récemment des armes à l’Arménie pour attaquer le pays du Président Ilham Aliev.
L’ambassadrice de France en Azerbaïdjan, Anne Boillon, a été convoquée au ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères. Au cours de cette réunion, elle a reçu une notification des autorités azéries exigeant le départ de deux employés de l’ambassade de France en raison de missions jugées incompatibles avec leur statut diplomatique.
Les autorités azerbaïdjanaises ont accusé la France d’avoir un point de vue biaisé, soulignant la présence significative de la diaspora arménienne en France, considérée par Ilham Aliev comme un obstacle aux discussions. Ce dernier a d’ailleurs refusé, en octobre dernier, de participer à un sommet européen en Espagne où il aurait pu rencontrer le Président Macron.
Le Président azerbaïdjanais a rappelé que la France avait commis de nombreux crimes contre l’humanité dans les pays qu’elle avait colonisés et qu’elle était également responsable du génocide rwandais. Il estime que la France n’a pas changé de politique malgré les siècles qui passent et poursuit le colonialisme avec de nouvelles méthodes honteuses.
La France, qui adopte une politique hypocrite et à deux poids deux mesures, tente de se présenter comme le défenseur des minorités nationales en Azerbaïdjan.
Moudine Shaollar