Le Gouvernement accorde un intérêt particulier à la situation des Droits humains au Burkina Faso, à travers les interpellations dont l’objectif est de contribuer à une meilleure protection des Droits humains dans le pays. Le Gouvernement réaffirme son ferme engagement à assurer à tous les burkinabè et à toute personne vivant au Burkina Faso, sans discrimination aucune, le plein exercice des libertés d’opinion, d’expression, de réunion et d’association telles que garantie par la constitution et les conventions internationales auxquelles le Burkina Faso est partie.
En ce qui concerne les allégations de violation de Droits humains qui seraient imputables aux Forces de défense et de sécurité, le Gouvernement a entrepris de faire toute sur celles-ci. À ce titre, il a rassuré que les enquêtes sont ouvertes. Le Gouvernement burkinabè, souligne donc avec force que la préservation de la vie, la protection des populations civiles et de leurs biens, la défense de la liberté et le vivre-ensemble des burkinabè, constituent le sens de l’engagement des vaillants Forces de défense et de sécurité ainsi que des Volontaires pour la défense de la patrie.
Dans le cadre de la mobilisation générale décrétée au Burkina Faso, le commandement militaire est désormais responsable de l’ordre public aux cotés des autorités civiles. Les droits et libertés individuels peuvent être restreints, à l’exception des droits fondamentaux comme celui à la vie ou celui à ne pas être soumis à la torture ou à des traitements inhumains.
Le Gouvernement burkinabè, a annoncé la création d’une coordination nationale de lutte contre le terrorisme. Cette nouvelle structure de lutte contre le terrorisme est placée sous l’autorité du Chef du Gouvernement, S.E. Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambèla. La coordination est chargée de définir les priorités et de fixer les urgences de la lutte contre le terrorisme.
Bouwè Tapsoba