Burkina Faso / SIAO 2024 : Le « Village AES », une innovation pour renforcer l’intégration entre les pays membres.

À l’occasion de la 17ᵉ édition du Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO), une innovation majeure attire l’attention : la création du « Village AES ». Cet espace dédié aux trois pays membres de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES) – le Mali, le Niger et le Burkina Faso – représente un geste fort, témoignant de la volonté d’une intégration renforcée entre les pays membres.

Le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a saisi cette plateforme internationale pour réaffirmer l’engagement du Burkina Faso et de ses partenaires de la Confédération AES à bâtir une solidarité exemplaire. Le « Village AES » n’est pas seulement un cadre d’exposition d’objets artisanaux ; c’est avant tout une vitrine des efforts communs entrepris pour construire une communauté solide et unie dans la sous-région. En affichant cette unité au cœur d’un des événements artisanaux les plus prestigieux d’Afrique, l’AES envoie un message clair : l’intégration régionale est en marche, et elle commence par la culture, le patrimoine et le savoir-faire artisanal.

Le SIAO est un carrefour incontournable de rencontres pour les artisans et les amateurs d’art africain. Avec la présence du « Village AES », cette édition marque une nouvelle étape dans la valorisation des liens entre les peuples sahéliens. Les artisans du Mali, du Niger et du Burkina Faso y exposent non seulement leurs produits, mais aussi les valeurs de coopération, de résilience et de partage qui animent cette Confédération. Cela inspire de l’espoir pour une Afrique unie, au-delà des frontières politiques.

Pour l’opinion publique africaine, ce geste est perçu comme une avancée significative. Le « Village AES » symbolise une Afrique qui se rassemble autour d’intérêts communs, à l’heure où l’intégration régionale devient cruciale face aux défis sécuritaires, économiques et environnementaux. L’initiative d’Ibrahim Traoré et de ses homologues du Mali et du Niger reflète une volonté politique forte, qui pourrait servir de modèle aux autres États du continent.

Amen K.

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