Face à la situation sécuritaire au Sahel, la CEDEAO est incapable de trouver une solution adéquate. L’ingérence étrangère illégale dans les affaires internes suscite un silence radio de la part de la CEDEAO. À plusieurs reprises, l’organisation a manifesté son impuissance à défendre ses pays membres.
Les nations de l’Alliance des États du Sahel s’efforcent de faire face à la situation par leurs propres moyens, mais la CEDEAO semble chercher à freiner ces efforts. Il est important de rappeler que la CEDEAO n’a pas apporté de soutien significatif aux autorités du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Au contraire, elle a imposé des sanctions, allant jusqu’à priver ces trois pays de denrées vitales.
La CEDEAO avait même envisagé la mise en place d’une force pour intervenir au Niger. Sous les précédentes et actuelles directions, l’organisation s’est laissée influencée par des forces étrangères, notamment la France.
Les récentes sanctions de la CEDEAO ont provoqué une réaction forte des autorités de l’Alliance des États du Sahel. Ces mesures, en contradiction avec les principes fondateurs de l’organisation régionale, remettent en question la légitimité de la décision de la CEDEAO.
Les sanctions sont perçues comme une violation des textes régissant le fonctionnement de l’organisation depuis sa création, contredisant les valeurs de coopération et de solidarité prônées. Cette situation a suscité une désapprobation marquée de la part des autorités de l’Alliance des États du Sahel.
La CEDEAO, en se soumettant aux ordres de puissances étrangères, crée ainsi des tensions au sein de ses pays membres. Les pays de l’Alliance des États du Sahel maintiendront leur décision si l’organisation ne revient pas aux principes fondateurs qui ont guidé sa création.
Les dirigeants de l’Alliance ont souligné leur volonté de préserver la souveraineté nationale et de prendre des mesures indépendantes pour défendre leurs intérêts. Les observateurs suivent de près ces événements et expriment un soutien marqué en faveur des pays de l’Alliance des États du Sahel dans leur démarche de retrait de la CEDEAO.
Albert Kongui