Burkina Faso : Le mea-culpa de Nana Akufo-Addo et le cabochard du Président en exercice de la CEDEAO

Le Président ghanéen Nana Akufo-Addo, après réflexion a su que ses déclarations tenues depuis les États-Unis lors d’une entrevue avec le chef de la diplomatie américaine, ne sont que de fausses accusations contre le Burkina Faso. À titre de rappel, en décembre 2022 s’est tenu le sommet USA-Afrique. Prenant la parole, le Président Akufo-Addo, a affirmé que « son voisin le Burkina Faso avait conclu un arrangement avec le groupe paramilitaire russe Wagner ».

Bon nombre de personnes attendaient la réaction du gouvernement burkinabè face à cette déclaration. Mais hélas, le Président ghanéen va juste assumer la responsabilité de ses propos. À travers ce silence, une leçon est donnée au Président ghanéen et à ses pairs qui accusent injustement le Burkina Faso sans chercher à comprendre la réalité sur le terrain.

Le Gouvernement burkinabè, a compris la réaction du Président Akufo-Addo. La puissance des forces armées burkinabè, c’est du jamais vu en Afrique. Et selon lui (le Président ghanéen), l’armée nationale est soutenue par une force extérieure. Nana Akufo-Addo, n’a fait que fondé ses déclarations sur des rumeurs. Voyant la mobilisation patriotique et la détermination qui règnent au Burkina Faso, il a finalement compris qu’il a commis un lapsus dans ses déclarations en Amérique. Le Président Nana Akufo-Addo, a plutôt confondu les VDP au Wagner.

Pour corriger le tir, le Président Akufo-Addo s’est rendu à Ouagadougou ce mercredi 10 mai 2023 chez son homologue, le Président Ibrahim Traoré. Faire passer l’éponge sur la mésentente que le Président ghanéen a failli orchestrer en affirmant des rumeurs, serait à la une des discussions. Suivra ensuite des sujets d’intérêt commun aux deux peuples, liés par l’histoire et la géographie, afin de garder une bonne relation bilatérale entre son pays et celui du Capitaine Ibrahim Traoré.

Cette sagesse du Président Nana Akufo-Addo, doit toucher la conscience de l’homme qui se croit supérieur à ses pairs, le Président de la CEDEAO Umaro Sissoco et qui pense dicter des lois au Burkina Faso. Pendant que son prédécesseur à la tête de la CEDEAO, Nana Akufo-Addo, a reconnu ses erreurs et veut présenter le mea-culpa pour une lutte collective, le Bissau-Guinéen soutien toujours la dictature.

Les Chefs de l’Etat des pays membres la CEDEAO, doivent interpeller Umaro Sissoco, sur ses propos qui n’honorent pas l’Organisation. Si la CEDEAO ne peut pas soutenir ses pays membres et préfère soutenir l’impérialisme imposé par l’occident, alors à quoi ça sert encore de parler d’une Communauté Ouest- africaine ? Malgré que son supérieur de l’UA, le Président Azali Assoumani, a attiré son attention sur ses propos malavisé, M. Umaro Sissoco joue toujours au cabochard.

Le Président en exercice de la CEDEAO, doit cesser de faire le malin et de comprendre qu’il risque d’être délaisser par ses pairs s’il ne retire pas ses propos en présentant des excuses aux autorités burkinabè. Le Burkina Faso, n’est en guerre contre personne. Si la CEDEAO ne veut pas apporter son aide au Burkina Faso, qu’elle ne discrimine non plus les autorités qui volent de ses propres ailes dans la lutte contre le terrorisme.

Akouma Jeannette 

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