Le Burkina Faso et le Mali ont décidé de se consacrer à la lutte pour la paix de leurs populations. La priorité reste la sécurisation des deux pays. Les deux parties ont mis en place un nouveau partenariat de coopération dans le domaine de la sécurité et de la protection civile. Le drame de Karma a profondément touché les autorités maliennes. Le Gouvernement malien, à travers un communiqué a présenté ses condoléances les plus attristées aux autorités et au peuple du Burkina Faso.
Les propos tenus par le Président Umaro Sissoco, dans le cadre du drame de Karma, ne sont pas passés inaperçus aux côtés des autorités maliennes. Le Gouvernement malien rappelle que, la manipulation des conflits identitaires des groupes terroristes représente l’un de leurs modes opératoires, en vue de fragiliser la cohésion nationale.
Par conséquent, la réaction du Président en exercice de la CEDEAO, est loin de renforcer la cohésion sociale au Burkina Faso. Selon le Gouvernement malien, « cette réaction constitue une ingérence grave dans les affaires intérieures du Burkina Faso. Le Gouvernement malien, appelle par contre le Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, à la retenue et à la prudence tout en lui signifiant que, la recherche des présumés auteurs d’infractions relève exclusivement, de la compétence des autorités souveraines du Burkina Faso, qui ne ménage aucun effort pour lutter contre le terrorisme.
Cet épisode pour le Gouvernement, rappelle des tentatives désespérées d’instrumentalisation des droits de l’homme, afin d’accuser les autorités burkinabè et les vaillantes FDS maliennes et, in fine, entraver la lutte contre le terrorisme.
Fort des relations qui lient les deux pays, le Gouvernement malien a condamné ces diverses accusations, et a réaffirmé son soutien aux autorités burkinabè. Rappelons que les deux pays se sont pleinement engagés pour l’éradication du terrorisme soutenu par des sponsors étatique étrangers. « Nous sommes prêts à partager notre expérience et nos idées avec nos frères du Burkina Faso », a indiqué le Gouvernement malien.
En février 2023, un conseil des ministres conjoint Mali-Burkina Faso, s’est tenu à Ouagadougou. Les deux gouvernements ont abordé des questions d’intérêt commun aux deux peuples, en particulier les questions sécuritaires, la lutte contre le terrorisme, les questions humanitaires et les questions internationales.
Kouyaté Jeanne-Marie