Le Président Obiang Teodoro Mbasogo, a été désigné candidat à sa propre succession pour briguer un sixième mandat au prochain scrutin du 20 novembre. L’opposition en liste pour les élections fera juste objet d’acte de présence puisqu’ils ont été désignés par le Président en personne. Une stratégie favorisant les fraudes qui n’est pas une première en guinée équatoriale.
Le Président de la coalition d’opposition pour la restauration d’un Etat démocratique a affirmé que la CORED ne participerait pas au processus électoral si les Obiang, s’organisaient pour se maintenir à la présidence.
Depuis 43 ans de gouvernance, le peuple de la guinée équatoriale vit une situation chaotique sous le régime dictatorial du Président Obiang Teodoro Mbasogo, qui a plongé le pays dans une mauvaise gestion et d’assassinats. Au sein de la capitale, une bonne partie des foyers peine à avoir accès à l’électricité. L’eau potable n’en parlons plus, une pénurie totale.
L’esprit du racisme n’est pas du moins dans le pays des Obiang. Les membres des forces de sécurité ont arrêté dans la rue des personnes qui avaient, d’après eux, des traits du visage d’origine africaine étrangère et ont exigé de voir leurs papiers d’identité. Ceux qui n’avaient pas leurs documents sur eux ont été immédiatement arrêtés et placés en détention, souvent sans tenir compte de leur situation au regard de la législation sur l’immigration.
Au total, plus de 500 personnes principalement des ressortissants du Cameroun, du Nigéria, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, de la République centrafricaine, du Tchad et du Mali ont été arrêtées dans plusieurs villes du pays. Des dizaines d’entre elles ont affirmé avoir été rouées de coups et maltraitées lors de leur arrestation et de leur détention.
Les autorités équato-guinéennes ont annoncé la fermeture des frontières dès ce 31 octobre, ignorant les impacts que cette décision peut avoir sur la population surtout les commerçants. Les cris de la population sur la cherté de la vie ne sont pas pris en compte.
Certains équato-guinéens se sont prononcés sur le sujet : « quand les frontières sont fermées, nous souffrons beaucoup. Ce n’est pas facile de faire passer des marchandises. La vie est dure et nous devons continuer pour nourrir nos familles », a confié Swaybou Moussa, chauffeur.
« Cela nous affecte vraiment beaucoup, ce monsieur qui a des produits frais depuis qu’il est arrivé, ses produits sont en train de pourrir. C’est une perte », s’exclame Mariama Mafou, une marchande.
Sebab T.