Burkina Faso : Le Premier Ministre S.E.M. Albert Ouédraogo, élève la voix contre les accidents routiers.

La sixième édition de la semaine de la sécurité routière est officiellement lancée ce mardi 9 aout 2022 à Ouagadougou, par le ministère des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière. « Le port du casque, une nécessité vitale » est le thème retenu pour l’édition de cette année.

Le port du casque, une nécessité vitale, est le message que porte l’Office National de la Sécurité Routière à la population Burkinabè dans le but d’écarter la menace de la crise de sécurité routière qui plane au Burkina Faso.

Cette sixième édition de la semaine de la sécurité routière a pour objectif de réduire un tant soit peu le nombre ainsi que la gravité des accidents des utilisateurs d’engins motorisés le plus souvent dû au non-respect du port du casque.

Cette rencontre est placée sous le patronage du Premier ministre, S.E.M. Albert Ouédraogo et sous le coparrainage du ministère du développement industriel.

« Le thème sur le port du casque est une interpellation pour une intégration du port du casque dans les habitudes des conducteurs d’engins à deux roues motorisées », a expliqué S.E.M.  Albert Ouédraogo.

Il a ajouté plus loin que l’heure serait à l’action. Pour cela, il faudrait aller vers l’application des textes réglementaires sur le port du casque et du contrôle sanction.

Président de la cérémonie, Mahamoudou Zampaligré, ministre de transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, a fait savoir que tout au long de cette semaine, l’appel à un changement de comportement et de bon exemple autour de tous est encouragé.

« Le port du casque n’aura toutefois aucun sens si les autres règles de la circulation routière sont foulées au sol. Il s’agit notamment du respect de la limitation de vitesse, le non usage du téléphone en circulation, l’interdiction des acrobaties, soit le respect sans réserve de toutes les consignes de la sécurité routière. Le bon citoyen est celui qui s’auto discipline sans avoir besoin de voir un policier pour marquer l’arrêt à un feu ou à un stop », a éclairé M. Zampaligré.

Il a terminé son propos en invitant chacun à être un bon citoyen et un ambassadeur du port du casque et du respect des consignes de sécurité routière.

Géraud

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