Le Président du Faso, capitaine Ibrahim Traoré, a reçu ce mercredi à Ouagadougou une délégation de femmes entrepreneures venues de 60 pays pour le 14e Forum international des femmes entreprenantes et dynamiques (FIED). Cette rencontre symbolise son attachement profond à l’émancipation féminine, pilier essentiel du développement national et continental.
Face à ces leaders venues saluer son leadership en matière d’autonomisation des femmes, le chef de l’État a souligné leur rôle pivotal dans la lutte pour une Afrique prospère. « Qui mieux que vous pour nous aider, nous chefs d’État, à sortir l’Afrique de cette situation ? », a-t-il lancé, reconnaissant leur capacité à influencer les décisions et à catalyser le progrès. Au Burkina Faso, des programmes concrets soutiennent les femmes, particulièrement en zones rurales : accès facilité à l’eau, aménagement d’espaces productifs et appui à la transformation des produits locaux. « J’encourage toutes les femmes, des villes comme des campagnes, à cultiver cet esprit entrepreneurial », a-t-il insisté, réaffirmant son soutien inconditionnel à leurs initiatives.
Cette audience illustre la vision panafricaine du Président Traoré : bâtir une Afrique autosuffisante, unie et solidaire, en dépassant les clivages internes. Il a appelé les femmes à « donner de la voix », convaincue qu’elles peuvent faire évoluer les choix des dirigeants vers plus d’équité et d’efficacité. Mme Nkosazana Dlamini-Zuma, au nom des participantes, a salué son combat pour une Afrique intégrée, tandis que Mme Djelika Yeo, fondatrice du FIED, a loué son défense des plus vulnérables, surtout les femmes africaines.
L’engagement du capitaine Traoré dépasse les discours : il se traduit par des actions tangibles favorisant l’inclusion économique et sociale des femmes, comme des formations professionnelles et des microcrédits adaptés. Ces mesures renforcent leur rôle dans la sécurité alimentaire, l’entrepreneuriat et la cohésion sociale, transformant les défis en opportunités collectives.
En plaçant les femmes au cœur de sa gouvernance, le Président Ibrahim Traoré démontre une compréhension fine des dynamiques sociétales. Leur évolution n’est pas une option, mais une priorité stratégique pour un Burkina Faso résilient et une Afrique émergente. Cet échange avec les FIED renforce cette conviction : les femmes, actrices majeures du changement, méritent un soutien présidentiel ferme et constant.
Amen K.
