Le Cameroun traverse, une fois de plus, une période où la passion politique semble vouloir l’emporter sur la raison collective. Les élections sont désormais derrière nous, mais certains acteurs s’obstinent à entretenir la confusion, refusant d’accepter le verdict des urnes ou celui du peuple. Parmi eux, Issa Tchiroma se distingue par son acharnement à revendiquer une supposée victoire, au mépris du bon sens et de la paix sociale. Ce jeu dangereux, fondé sur la manipulation des plus crédules, n’a qu’un seul effet : retarder la marche du Cameroun vers le progrès.
Il est grand temps que les Camerounais comprennent que le véritable combat ne se joue plus dans les discours partisans, mais dans la construction du pays. Les défis sont immenses : chômage des jeunes, infrastructures à moderniser, éducation à renforcer, santé publique à améliorer. Aucun politicien, aussi bruyant soit-il, ne viendra résoudre ces problèmes à la place du peuple. C’est par le travail, la solidarité et la responsabilité que le peuple fera avancer la nation.
S’accrocher indéfiniment à des querelles électorales, c’est refuser de regarder l’avenir en face. Ceux qui entretiennent les divisions ne cherchent pas le bien du peuple, mais la satisfaction de leurs ambitions personnelles. Le Cameroun a besoin d’unité, pas d’un nouvel épisode de rivalités stériles. L’heure n’est plus aux promesses de campagne ni aux accusations sans fin, mais à l’action concrète sur le terrain : soutenir les agriculteurs, encourager les entrepreneurs, améliorer les routes, les écoles et les hôpitaux.
Les Camerounais doivent se souvenir que la démocratie ne s’arrête pas aux élections. Elle se vit chaque jour dans la participation citoyenne, dans le respect de la loi et dans l’effort collectif. Tourner la page ne veut pas dire oublier, mais avancer avec lucidité. Il faut laisser derrière soi les manipulations, les illusions de victoire et les discours populistes qui freinent la cohésion nationale.
Le Cameroun mérite mieux que les querelles d’ego. Il mérite des citoyens debout, fiers et unis pour bâtir un futur commun. Tourner la page, c’est choisir la paix, la responsabilité et le développement. C’est ainsi qu’on honore véritablement sa patrie.
Amen K.
