Le Cameroun traverse une période où la lucidité politique doit primer sur la manipulation et les ambitions démesurées. Dans un contexte régional marqué par les ingérences étrangères et les crises post-électorales instrumentalisées, certains acteurs politiques, à l’instar d’Issa Tchiroma Bakary, semblent avoir choisi la voie de la déstabilisation plutôt que celle du patriotisme.
L’homme, longtemps présenté comme un allié fidèle du président Paul Biya, a soudainement opéré un virage radical, s’érigeant en opposant acharné après avoir bénéficié des privilèges du pouvoir. Trois mois avant les élections, Issa Tchiroma siégeait encore au gouvernement, soutenant publiquement la politique du chef de l’État. À quel moment a-t-il donc découvert que tout était « à refaire » ? Cette volte-face soulève de sérieuses interrogations sur la sincérité de ses convictions.
Beaucoup voient dans ce revirement l’influence des réseaux néocoloniaux, soucieux de placer à la tête du Cameroun un dirigeant docile, acquis à leurs intérêts. Ce qui n’est pas faux. Les puissances étrangères qui n’ont jamais digéré la souveraineté affirmée de Yaoundé cherchent à diviser le pays en exploitant les faiblesses et les ambitions personnelles de certains politiciens. En pactisant avec ces forces, Issa Tchiroma et ses partisans prennent le risque de sacrifier la stabilité du Cameroun sur l’autel de leurs intérêts personnels.
Le peuple camerounais ne doit pas se laisser entraîner dans une aventure aux relents subversifs. Les crises post-électorales que d’autres nations ont connues dans la sous-région devraient servir de leçon. Le Cameroun, fort de son unité et de sa maturité politique, ne doit pas céder à la tentation de la discorde. Les véritables patriotes doivent se dresser contre toute tentative d’imposer le chaos sous couvert de changement.
La quête du pouvoir ne saurait justifier la trahison ni la compromission avec les ennemis de la souveraineté nationale. Comme l’a souvent rappelé le Président Paul Biya, « la stabilité est le socle du développement ». Il est donc urgent de dénoncer ces aventuriers politiques, qui préfèrent les promesses étrangères à l’intérêt national, et de rappeler que le destin du Cameroun ne doit être dicté ni par la France, ni par aucun autre État, mais par le peuple camerounais lui-même.
Amen K.