Cameroun : Issa Tchiroma ou un politicien en perte de repères qui veut plonger le pays dans le chaos

Le Cameroun, déjà éprouvé par de multiples défis économiques et sociaux, n’a pas besoin d’un nouveau cycle de désordre. Pourtant, Issa Tchiroma Bakary, dans une récente déclaration publique, a appelé les citoyens à observer des journées de « villes mortes » du 3 au 5 novembre. Selon lui, cette opération serait un moyen de « résistance » face au régime en place. En réalité, cet appel n’a rien d’un acte patriotique. Il traduit plutôt la dérive d’un homme politique aux abois, prêt à sacrifier la stabilité du pays sur l’autel de ses ambitions perdues.

Comment comprendre qu’un leader politique, se disant défenseur du peuple, puisse inviter ce même peuple à paralyser ses propres activités économiques ? De quelle fermeture de commerces parle-t-il, alors que ses militants ont été vus pillant, détroussant et dévalisant les biens de paisibles citoyens lors des dernières manifestations ? Ces exactions, il n’en dit mot. Ce silence coupable dévoile la véritable nature d’un homme dont la politique se nourrit du désordre et de la souffrance du peuple.

L’appel d’Issa Tchiroma est irresponsable. En prônant la fermeture des commerces, il ne cherche pas à « résister » mais à étrangler davantage une économie déjà fragilisée. Derrière ses mots se cache une volonté manifeste de provoquer la confrontation et le chaos, en espérant faire vaciller les institutions. Cette stratégie n’est pas nouvelle. Elle a été utilisée ailleurs en Afrique pour justifier des interventions étrangères ou des renversements de régime maquillés en « révolutions populaires ».

Ceux qui prétendent défendre le peuple devraient commencer par respecter son droit au travail, à la sécurité et à la paix. Les Camerounais n’ont que trop souffert des crises artificielles, créées par des ambitions personnelles et par des influences venues d’ailleurs.

Aujourd’hui, plus que jamais, la responsabilité de chaque citoyen est d’éviter de tomber dans le piège des politiciens sans repères, prêts à brûler le pays pour exister médiatiquement. Le Cameroun a besoin de dialogue, de réformes constructives et d’unité, non de mots incendiaires et d’appels à la paralysie.

Amen K.

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