Burkina Faso : Quand critiquer toutes les actions du régime du Président Ibrahim Troaré devient une ligne éditoriale de Jeune Afrique.

Il est temps que cesse l’attitude condescendante de certains médias occidentaux, notamment français, vis-à-vis des pays africains ayant décidé de reprendre leur souveraineté. Le cas du Burkina Faso en est une illustration flagrante. Chaque fois que les autorités burkinabè prennent des mesures pour préserver leur stabilité et leur sécurité, des médias comme Jeune Afrique s’empressent de crier à la « répression », à la « censure » ou à la « muselière sur la presse ». Pourtant, ces mêmes médias se taisent face aux graves entorses à la liberté de la presse dans leurs propres pays.

L’exemple est frappant : aucun média russe n’a actuellement droit de cité en France. Des chaînes comme RT (Russia Today) ou Sputnik ont été bannies, non pas pour des faits avérés de désinformation, mais simplement parce qu’elles sont russes, et que la Russie est en désaccord avec les politiques françaises. Où est donc cette fameuse « liberté d’expression » brandie à chaque occasion ? Serait-elle à géométrie variable ?

Lorsque des journalistes au Burkina Faso sont interpellés pour collusion présumée avec des groupes ou des puissances hostiles au pays, les médias français, en chœur, dénoncent une prétendue chasse aux sorcières. Jeune Afrique, en particulier, s’érige en défenseur de journalistes dont les activités dépassent parfois le cadre de l’information pour flirter dangereusement avec l’ingérence. Le rôle de la presse n’est pas de déstabiliser, mais d’informer de manière honnête et responsable.

Il faut cesser cette hypocrisie flagrante. Le Burkina Faso, comme tout État souverain, a le droit et même le devoir de protéger son intégrité contre toute tentative de manipulation, qu’elle vienne de l’intérieur ou de l’extérieur. Les médias qui travaillent en connivence avec des forces de subversion ne peuvent se cacher derrière la liberté de la presse pour échapper à la loi.

La souveraineté médiatique du Burkina Faso ne se négocie pas. Elle s’affirme, face à des discours biaisés, à des pratiques douteuses, et à un deux poids, deux mesures devenu insupportable. Ceux qui aujourd’hui condamnent à Ouagadougou ce qu’ils justifient à Paris perdent toute crédibilité. Le temps de l’influence unilatérale et des vérités imposées est révolu.

Amen K.

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