Ligue1 : Luis Enrique minimise la vague de blessures au PSG avant Auxerre et Barcelone

À la veille du déplacement du Paris Saint-Germain à Auxerre, l’infirmerie francilienne continue de se remplir. Dernier coup dur en date : Marquinhos. Touché aux quadriceps lors de la dernière action du Classique face à l’OM, le capitaine parisien sera indisponible plusieurs semaines. Un coup dur qui s’ajoute aux absences déjà actées d’Ousmane Dembélé et de Désiré Doué pour le choc de Ligue des Champions contre le FC Barcelone, tandis que João Neves reste incertain.

Malgré cette hécatombe, Luis Enrique a affiché un calme désarmant devant les médias. Interrogé sur cette succession de blessures, l’entraîneur espagnol a refusé de céder à l’inquiétude. « C’est le football, c’est la compétition. Il faut s’adapter à ce qui arrive. Rien d’important. Je ne suis pas préoccupé, c’est le haut niveau », a-t-il lancé, balayant toute dramatisation.

La question d’une éventuelle surcharge physique, après une saison 2024/2025 conclue tardivement en juillet, a naturellement été soulevée. Mais là encore, Luis Enrique n’a pas cherché d’excuse. « Non. C’est pareil que l’année dernière. Je connais les journalistes, vous cherchez toujours une explication. Quand une équipe perd, on parle du physique ; quand elle gagne, c’est la mentalité. Les blessures font partie du jeu. »

Pour lui, il s’agit avant tout d’une question d’état d’esprit. « Il faut savoir gérer ça. Je ne suis pas devin, je ne peux pas prédire où un joueur se blessera. Je suis zéro préoccupé. C’est ce que je veux transmettre aux joueurs et aux supporters : calme et tranquillité », a-t-il affirmé, rappelant que le club pouvait compter sur les jeunes du centre de formation.

En pleine préparation du choc face au Barça, Luis Enrique préfère donc relativiser. « On a plus réussi que raté jusqu’ici. Mais on ratera, moi le premier. C’est la vie, il faut l’accepter. » Un discours volontairement apaisant, qui tranche avec l’inquiétude ambiante, et qui vise à maintenir sérénité et confiance dans un moment décisif de la saison parisienne.

Amen K.

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