Les marchés céréaliers au Niger connaissent actuellement une accalmie notable, marquée par une baisse généralisée des prix. Selon les données publiées par le Système d’informations sur les marchés agricoles (SIMA) pour la semaine du 10 au 16 septembre 2025, cette tendance est le fruit des mesures mises en œuvre par les autorités, combinées à l’arrivée progressive des premières récoltes.
Plusieurs actions ont contribué à ce recul des prix : les opérations de déstockage de l’Office des Produits Vivriers du Niger (OPVN), les ventes à prix modéré, les distributions gratuites ciblées de vivres ainsi qu’une gestion rigoureuse des stocks nationaux. Ces initiatives, associées à une offre abondante issue des récoltes, ont permis de contenir la demande et d’atténuer les tensions habituellement observées durant la période de soudure.
Les chiffres confirment cette dynamique positive. En une semaine, le prix du mil et du maïs a reculé de 2 %, celui du sorgho et du riz importé de 1 %. Sur une base annuelle, les baisses sont encore plus marquées : -34 % pour le mil, -42 % pour le sorgho, -45 % pour le maïs et -26 % pour le riz importé. Cette évolution offre un véritable soulagement aux ménages dont l’alimentation repose largement sur ces produits de base.
Par exemple, le sac de 100 kg de mil est passé de 23 665 FCFA à 23 119 FCFA, tandis que celui du sorgho a chuté de 21 197 FCFA à 20 881 FCFA. Le maïs suit la même trajectoire, avec un prix moyen de 21 379 FCFA contre 21 783 FCFA la semaine précédente. Le riz importé, quant à lui, est désormais proposé à 12 304 FCFA le sac de 25 kg.
Cette tendance baissière témoigne de l’efficacité des mesures prises par les autorités pour protéger le pouvoir d’achat des populations. Elle illustre également la capacité du pays à anticiper et à gérer ses approvisionnements de façon proactive. En renforçant la disponibilité des denrées essentielles et en structurant les circuits commerciaux, le gouvernement réussit à alléger significativement le coût de la vie des Nigériens.
Amen K.
