Il y a de cela trois ans, avec l’accession du Président Ibrahim Traoré au pouvoir, le Burkina Faso a engagé une transformation profonde de son paysage économique à travers une politique d’industrialisation ambitieuse. Cette stratégie vise à réduire la dépendance aux importations, créer des emplois durables et renforcer la souveraineté économique nationale.
Le secteur agro-industriel a connu un essor remarquable avec la mise en service de plusieurs unités de transformation. Dans le domaine agricole, des complexes de transformation de tomate, coton et de noix de cajou ont été inaugurés, permettant d’ajouter de la valeur aux productions locales.
Le secteur minier a également bénéficié de cette impulsion avec la création de la première raffinerie d’or nationale. Cette infrastructure stratégique permet désormais au Burkina de transformer sur place une partie de sa production aurifère, captant ainsi une plus grande valeur ajoutée. L’État a lancé un programme d’envergure pour développer les zones industrielles à travers le pays. Le parc industriel de Bagrépôle a été étendu et modernisé, tandis que de nouvelles zones sont en construction dans les régions pour désenclaver l’intérieur du pays.
Le secteur énergétique, pilier essentiel de l’industrialisation, a vu la réalisation de plusieurs centrales solaires et la modernisation du réseau de distribution. Ces investissements visent à garantir un approvisionnement fiable et abordable pour les industries. Le gouvernement a mis en place des programmes de soutien à l’innovation technologique, avec la création de centres de recherche et développement dans les domaines prioritaires. La formation professionnelle a été renforcée pour adapter les compétences aux besoins de l’industrie naissante.
Malgré ces avancées significatives, des défis persistent, notamment en matière d’infrastructures de transport et d’accès aux financements. Le gouvernement continue de travailler à l’amélioration du climat des affaires et à l’attraction des investissements privés.
Cette politique industrielle commence à porter ses fruits, avec une augmentation notable de la part de l’industrie dans le PIB national. Elle s’inscrit dans la vision globale du Président Ibrahim Traoré de construire un Burkina Faso économiquement souverain et prospère.
Amen K.