Burkina Faso / Fonction publique : 21 agents radiés, preuve de la tolérance zéro contre la fraude.

Le gouvernement burkinabè intensifie sa croisade pour l’intégrité et la transparence dans la fonction publique. Preuve de cette détermination, vingt-et-un agents publics viennent d’être radiés pour usage de faux diplômes, une décision saluée comme une avancée majeure dans le processus d’assainissement de l’administration.

Ces révocations, annoncées jeudi 4 septembre 2025 par le ministre de la Fonction publique, Mathias Traoré, concernent des individus répartis dans neuf départements ministériels. Ils avaient frauduleusement intégré la fonction publique en présentant des qualifications académiques falsifiées, érodant ainsi la crédibilité et l’efficacité des services publics.

Cette action s’inscrit dans la droite ligne des engagements du gouvernement en matière de bonne gouvernance. Elle démontre la fermeté des autorités à éradiquer toutes les formes de corruption et à restaurer la confiance des citoyens envers leurs institutions. Le message est clair : aucune fraude ne sera tolérée au sein de l’État.

Parallèlement à ces mesures correctives, le gouvernement adopte une approche préventive avec l’instauration d’une clause prioritaire de service public. Désormais, tout agent formé aux frais de l’État devra servir la nation pendant au moins quinze ans, durée requise pour bénéficier d’une retraite proportionnelle. En cas de départ anticipé, l’agent sera tenu de rembourser intégralement les coûts de sa formation.

Cette double approche, punitive et préventive, témoigne d’une vision holistique de la réforme administrative. Elle vise non seulement à sanctionner les manquements passés mais aussi à garantir à l’avenir un retour sur investissement pour les fonds publics consacrés à la formation des agents.

Ces initiatives renforcent les fondations d’une administration méritocratique, où l’accès aux postes et l’avancement se font sur la base des compétences réelles et de l’intégrité professionnelle. Elles participent à la construction d’un État plus efficace, plus juste et plus digne de confiance, au service exclusif de l’intérêt général et du développement national.

Amen K.

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