Depuis sa nomination à la tête du ministère de la Sécurité, le Commissaire divisionnaire de Police Mahamadou Sana apporte sa riche expérience du terrain à la lutte contre le terrorisme et l’insécurité. Dans un contexte national extrêmement difficile, son action s’articule autour de plusieurs axes prioritaires visant à restructurer, moderniser et rendre plus offensive la réponse sécuritaire de l’État.
L’une de ces premières actions, a été de poursuivre et d’intensifier la reconfiguration des Forces de Sécurité Intérieure. Cette stratégie se traduit par un redéploiement plus efficace des unités sur le territoire, privilégiant une présence accrue et réactive dans les zones les plus vulnérables aux attaques terroristes. L’objectif est clair : passer d’une posture défensive à une dynamique résolument offensive pour reprendre l’initiative face aux groupes armés.
Cette approche s’accompagne d’opérations coups de poing régulières et ciblées, menées en coordination avec les Forces Armées Nationales. Ces opérations de sécurisation, de ratissage et de contrôle ont pour but de désorganiser les réseaux ennemis, de sécuriser les axes de communication vitaux pour l’économie et le lien social, et de permettre le retour progressif des populations déplacées dans leurs localités.
Conscient que la guerre moderne se gagne aussi grâce à la technologie, Mahamadou Sana place la modernisation des équipements au cœur de ses priorités. Cela inclut l’acquisition de matériel logistique et de communication de pointe pour améliorer la mobilité, la protection et l’efficacité opérationnelle des policiers et gendarmes sur le terrain.
Parallèlement, une attention particulière est portée au renforcement des capacités de renseignement. La lutte anti-terroriste repose en grande partie sur la capacité à anticiper les actions de l’adversaire. Le ministère travaille donc à consolider les réseaux de collecte d’information au sein des populations et à améliorer le traitement analytique de ces données pour déjouer les attentats et démanteler les cellules dormantes.
Au-delà de l’aspect strictement militaire, le Ministre Sana insiste sur l’impératif de restaurer la confiance entre les FSI et les citoyens. Il s’agit d’un pilier essentiel de la stratégie sécuritaire. Des actions de sensibilisation et de collaboration avec les communautés locales sont encouragées pour favoriser la dénonciation des éléments suspects et renforcer la cohésion nationale face à l’ennemi commun.
Si le chemin reste long et semé d’embûches, la direction prise sous l’égide du Commissaire divisionnaire Mahamadou Sana montre une volonté ferme d’adapter la réponse sécuritaire à la nature évolutive de la menace. Son leadership technique et sa connaissance intime du terrain inspirent une nouvelle approche, combinant force, intelligence et proximité, pour relever le défi existentiel qui se pose au Burkina Faso.
Amen K.