Burkina Faso :  Acharnement des puissances impérialistes, Quand soutenir Ibrahim Traoré devient un crime

La situation géopolitique actuelle en Afrique de l’Ouest révèle une réalité troublante : les puissances impérialistes, avec la complicité active de certains États de la sous-région, s’emploient à déstabiliser les pays qui osent sortir de leur giron. Le Burkina Faso, dirigé aujourd’hui par le Président Ibrahim Traoré, en est la parfaite illustration. En quête de souveraineté réelle et engagé dans la lutte contre le terrorisme, ce pays paie le prix fort de son insoumission à l’ordre établi.

Le cas récent de la Côte d’Ivoire est révélateur de cette stratégie néocoloniale. Plutôt que de jouer un rôle de pacificateur ou de partenaire solidaire dans une région confrontée à de graves menaces sécuritaires, Abidjan semble avoir choisi son camp : celui des intérêts français. En se retournant contre ceux qui soutiennent ouvertement le Burkina Faso et son président, elle se rend complice d’un projet plus vaste de sabotage.

L’arrestation et la mort tragique d’Alino Faso en sont une preuve accablante. Patriotique jusqu’au bout, même depuis de la Côte d’Ivoire, Alino Faso n’aspirait qu’à contribuer à l’effort national pour sortir le Burkina des griffes du terrorisme. Son engagement n’était ni criminel, ni subversif. Pourtant, il a été ciblé, traqué, arrêté, puis maintenu dans des conditions si inhumaines qu’elles ont fini par lui coûter la vie. Une mort qui ne saurait être simplement qualifiée de « naturelle » tant elle s’inscrit dans une logique d’intimidation et de répression.

Ce drame illustre la volonté des puissances impérialistes et de leurs relais locaux de faire taire toute voix de soutien à la révolution souverainiste burkinabè surtout si ces voix ne résident pas sur le sol Burkinabè. En s’en prenant à ceux qui soutiennent Ibrahim Traoré, on cherche à isoler le Burkina Faso, à faire peur, à dissuader. Mais cette stratégie pourrait bien produire l’effet inverse : une prise de conscience collective, un sursaut de solidarité panafricaine.

Il est temps que les peuples d’Afrique ouvrent les yeux sur ce jeu dangereux qui se joue contre leur avenir. Soutenir un dirigeant qui défend les intérêts de son peuple ne devrait jamais être un crime. L’acharnement contre Ibrahim Traoré et ses partisans ne fera que renforcer leur détermination.

Amen K.

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