Dans le cadre du suivi régulier de la performance gouvernementale, le ministre de la Santé, Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, a été reçu en séance d’évaluation par le Premier ministre Jean Emmanuel Rimtalba Ouédraogo, ce lundi 4 août 2025. Cette rencontre s’inscrivait dans le mécanisme de suivi de la mise en œuvre des contrats d’objectifs assignés à chaque département ministériel. À la date du 30 juin 2025, le ministère de la Santé affiche un taux d’exécution physique de 46,74 %, résultat d’actions concrètes menées sur le terrain au cours du premier semestre.
Parmi les principales réalisations du département, figure la prise en charge de plus de 60 000 enfants souffrant de malnutrition à travers le pays. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la vulnérabilité nutritionnelle, particulièrement dans les zones touchées par les crises humanitaires et sécuritaires. Parallèlement, la lutte contre le paludisme s’est renforcée grâce à l’implication accrue des agents de santé à base communautaire, qui ont permis d’étendre l’accès aux soins préventifs et curatifs à de nombreuses localités rurales.
Le ministère a également intensifié ses efforts en matière de prévention du paludisme chez les femmes enceintes, avec plus de 230 000 d’entre elles ayant reçu des traitements préventifs intermittents. Cette action contribue à réduire la mortalité maternelle et néonatale, en particulier dans les régions à forte prévalence de la maladie
Autre avancée majeure, l’opérationnalisation du service d’aide médicale urgente (SAMU) à Ouagadougou, qui marque une étape décisive vers la modernisation du système de soins d’urgence au Burkina Faso. Des travaux sont en cours pour étendre ce service à Bobo-Dioulasso, la deuxième plus grande ville du pays
En matière de vaccination, malgré un contexte humanitaire difficile, la couverture vaccinale reste encourageante. Environ 48 % des enfants âgés de 0 à 11 mois ont reçu la troisième dose du vaccin pentavalent. En plus, près de 97 % des filles âgées de 9 ans ont été vaccinées contre le papillomavirus humain, principal responsable du cancer du col de l’utérus. Ces différentes actions traduisent l’engagement du ministère à atteindre ses objectifs annuels, malgré les nombreux défis.
Amen K.