Burkina Faso : Journée africaine de lutte contre la corruption, le pays prône la synergie entre institutions et citoyens.

À l’occasion de la Journée africaine de lutte contre la corruption (JALCC), célébrée chaque 11 juillet, le Burkina Faso s’est joint aux autres pays africains pour rappeler l’urgence d’une action concertée contre ce fléau. Cette année, la commémoration nationale s’est tenue le jeudi 10 juillet 2025 à Ouagadougou, à l’Institut des finances publiques (IFPB), autour du thème : « Synergie d’action forte entre les corps de contrôle, les institutions judiciaires et la société civile ».

Organisée par l’Autorité supérieure de contrôle d’État et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), en collaboration avec le REN-LAC et d’autres partenaires, cette journée a débuté par une conférence publique ayant mobilisé un large public, notamment des Forces de défense et de sécurité (FDS) et les élèves stagiaires de l’IFPB.

Devant une salle rapidement saturée, les autres interventions ont été délocalisées dans un espace plus vaste. Le contrôleur général d’État adjoint de l’ASCE-LC, Urbain Millogo, a salué cette mobilisation, qu’il a qualifiée de signe d’espoir. Il a rappelé que la corruption reste un obstacle majeur au développement, à la justice sociale et à la bonne gouvernance. Pour lui, la lutte contre la corruption ne doit pas être seulement institutionnelle : « C’est un impératif humain fondé sur l’équité, l’éthique et le respect de la dignité. »

Le directeur général de l’IFPB, Barthélemy Dabré, a annoncé une initiative de partenariat avec l’ASCE-LC pour faire de l’institut une académie de l’anticorruption, misant sur la formation et la sensibilisation des futurs cadres. Il a également promis une récompense au meilleur stagiaire pour son compte rendu des communications.

D’autres panels animés par des représentants des corps de contrôle, de la justice et de la société civile sont prévus pour approfondir les échanges. Le thème continental retenu par l’Union africaine cette année est : « Éradiquer la corruption pour valoriser pleinement le capital de l’Afrique ». Le Burkina Faso réaffirme ainsi son engagement à bâtir une société plus juste et transparente à travers une action collective et continue.

Amen K.

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