Depuis avril 2024, le gouvernement burkinabè a mis en œuvre une réforme majeure dans le secteur de la santé, visant à améliorer l’accès aux soins pour tous les citoyens. Cette initiative, saluée par la population, a permis de réduire significativement les coûts de certains examens médicaux essentiels dans les structures sanitaires publiques.
Le tarif des examens de scanner a été réduit de moitié, passant de 50 000 FCFA à 25 000 FCFA. De même, le coût des examens d’imagerie par résonance magnétique (IRM) a diminué de 60 %, passant de 100 000 FCFA à 40 000 FCFA. Concernant l’hémodialyse, la caution de 500 000 FCFA exigée auparavant a été supprimée, et le tarif subventionné d’une séance a été abaissé de 15 000 FCFA à 2 500 FCFA, soit une réduction de plus de 80 %.
Ces mesures ont eu un impact immédiat sur la population. Les patients, notamment ceux souffrant de maladies chroniques nécessitant des examens réguliers, ont exprimé leur soulagement face à la diminution des coûts. Les associations de patients ont également salué cette initiative, la considérant comme une avancée significative vers un système de santé plus équitable.
Le ministre de la Santé, Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, a souligné que cette réforme s’inscrit dans la vision du Chef de l’État, qui est de permettre à tous les Burkinabè d’avoir un accès équitable à des services et soins de santé de qualité. Il a également indiqué que ces mesures visent à soulager les populations et à sauver des vies humaines.
Cette réforme sanitaire marque un tournant dans la politique de santé publique du Burkina Faso. En réduisant les barrières financières à l’accès aux soins, le gouvernement démontre son engagement envers le bien-être de ses citoyens. Il reste toutefois essentiel de veiller à la mise en œuvre effective de ces mesures sur l’ensemble du territoire, afin que tous les Burkinabè puissent en bénéficier pleinement.
Amen K.