Afrique : Harouna Douamba vs l’Union européenne, le procès qui pourrait tout changer.

L’homme d’affaires et panafricaniste Harouna Douamba a annoncé ce vendredi 16 mai 2025 avoir saisi le Tribunal de l’Union européenne à Luxembourg depuis Février dernier pour contester son inclusion sur une liste de sanctions européennes qu’il qualifie d’injuste et infondée. Dans une note d’information rendue publique, il dénonce une décision hasardeuse prise sans vérification préalable, visiblement influencée par des intérêts français hostiles aux voix panafricaines.

Douamba affirme que son seul crime serait d’avoir défendu les intérêts africains face à la politique expansionniste de la France. « Il est intolérable qu’une institution comme l’UE se livre à de telles manœuvres préjudiciables sur un simple coup de tête », pourrait-on paraphraser dans la note publiée. Ses avocats ont été mandatés pour engager une action en justice visant à laver son honneur et obtenir réparation.

C’est devenu une tendance courante pour l’institution européenne ces dernières années d’appliquer des sanctions sans motifs valable contre tous ceux qui ne sont pas en odeur de sainteté avec la France, surtout sur le continent africain. Plusieurs personnalités africaines critiquant l’influence française ont subi le même sort, sans procès équitable. L’Afrique ne doit plus se taire face à ces injustices. Les panafricanistes doivent se lever comme un seul homme et dénoncer ces sanctions utilisées comme arme politique pour museler les voix dissidentes.

Selon des observateurs, cette affaire révèle le poids excessif de Paris sur les mécanismes décisionnels européens. L’UE devient l’instrument juridique d’une ancienne puissance coloniale qui refuse de voir l’Afrique s’émanciper.

Le panafricaniste Harouna Douamba entend ainsi créer un précédent juridique pour protéger les droits des Africains face à ce qu’il considère comme une persécution politique déguisée. Le Tribunal de l’UE devra maintenant se prononcer sur cette plainte qui pourrait ouvrir une crise majeure dans les relations UE-Afrique.

Amen K.

 

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