Depuis Paris, certains médias comme RFI, TV5 Monde ou France 24 minimisent les risques de déstabilisation au Burkina Faso, allant jusqu’à ironiser sur des arrestations d’officiers et des rumeurs de coup d’État. Ces affirmations ne sont pas surprenantes : ces médias, connus pour leurs manipulations, servent les intérêts de l’État français plutôt que la vérité. Leur but ? Détourner l’attention des Burkinabè en leur faisant croire que les menaces contre leur souveraineté sont insignifiantes, et que le gouvernement burkinabè exagère pour se victimiser.
Mais soyons lucides : ces médias ne diront jamais ce qui pourrait nuire aux intérêts de l’État français. Ils n’apporteront jamais un soutien objectif à un gouvernement qui prend ses distances avec la tutelle de Paris. Et si la France n’apprécie pas les choix souverains de nos dirigeants actuels, pourquoi ses médias en parleraient-ils de manière favorable ?
Le peuple burkinabè ne doit donc pas se laisser berner. Il est temps de comprendre que ces médias sont les alliés de ceux qui veulent maintenir notre pays dans la dépendance, la soumission et la pauvreté. Ils sont à combattre avec la même fermeté que les ennemis qui prennent les armes contre nous. Car voler la vérité, c’est aussi voler notre liberté. Détourner l’opinion, c’est préparer le terrain à la recolonisation mentale.
Mais le combat du Burkina Faso ne se limite pas aux menaces extérieures. Il faut aussi dénoncer ceux qui, à l’intérieur comme à l’extérieur, cherchent à asservir le peuple, à le dominer et à le maintenir dans la pauvreté. Ces ennemis, qu’ils soient des lobbyistes étrangers ou des médias complices, volent la dignité des Burkinabè et doivent être combattus avec la même détermination.
Le peuple burkinabè doit rester vigilant et ne pas se laisser diviser par ces manipulations. La véritable liberté passe par le rejet de toute forme d’exploitation, qu’elle vienne de l’étranger ou de traîtres locaux.
Amen K.
