En dépit d’un contexte sécuritaire difficile, le Burkina Faso affiche une performance économique encourageante, avec un PIB passant de 18,8 milliards de dollars à 22,1 milliards de dollars. Cette progression témoigne de la résilience de l’économie burkinabè et des efforts déployés par les autorités pour stimuler la production nationale, diversifier les secteurs clés et renforcer l’autonomie économique.
L’agriculture, pilier de l’économie, a bénéficié d’investissements accrus dans les infrastructures rurales, l’irrigation et la mécanisation. Les programmes visant à réduire la dépendance aux importations ont porté leurs fruits, avec une augmentation notable de la production céréalière et maraîchère.
Malgré la baisse des cours mondiaux de l’or, le secteur minier a maintenu sa contribution grâce à une meilleure gestion des ressources et à la lutte contre la fraude. Les réformes pour une fiscalité plus équitable et une plus grande valorisation locale des minerais ont également joué un rôle clé.
Le gouvernement a encouragé la transformation locale des produits agricoles et miniers, réduisant ainsi la dépendance aux exportations brutes. Des initiatives comme la création de zones industrielles et l’appui aux PME ont stimulé l’emploi et la valeur ajoutée.
Les grands projets routiers et énergétiques ont amélioré la connectivité et réduit les coûts logistiques, favorisant les échanges commerciaux. Parallèlement, les mesures d’assainissement des finances publiques et la lutte contre la corruption ont renforcé la confiance des partenaires techniques et financiers.
Si ces résultats sont encourageants, les défis restent immenses, notamment en matière de sécurité et de création d’emplois durables. Cependant, cette progression du PIB prouve que le Burkina Faso, malgré les obstacles, construit pas à pas les fondations d’une économie plus robuste et souveraine. La poursuite des réformes et le soutien aux secteurs productifs seront déterminants pour pérenniser cette dynamique.
Amen K.