La récente déclaration du Ministre de la Sécurité et de la Défense ivoirien, exprimant une volonté de collaboration avec les autorités burkinabè sur les questions sécuritaires, a été accueillie comme un signe encourageant par l’opinion publique. Cette annonce laisse entrevoir un possible dénouement des tensions entre les deux pays, ouvrant la voie à une coopération renforcée dans la lutte contre le terrorisme. Cependant, pour que cette collaboration porte ses fruits, il est essentiel que les deux États organisent une assise afin d’aplanir toutes les divergences et d’éviter toute ambiguïté dans leurs actions futures.
Le combat contre le terrorisme, qui frappe durement la région du Sahel et les pays voisins, ne peut être mené de manière isolée. Les groupes armés ne connaissent pas de frontières, et leur défaite nécessite une synergie entre les nations affectées. La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, malgré leurs différends passés, ont tout intérêt à unir leurs forces pour faire face à cette menace commune. Pour y parvenir, il est impératif que les deux pays évacuent toutes les tensions et définissent une nouvelle base de collaboration, fondée sur la confiance et le respect mutuel.
Une rencontre au sommet entre les autorités ivoiriennes et burkinabè serait l’occasion idéale pour aborder les sujets sensibles et établir un cadre de coopération clair. Cette assise permettrait non seulement de résoudre les malentendus, mais aussi de mettre en place des stratégies conjointes pour renforcer la sécurité régionale. Les populations des deux pays, qui aspirent à la paix et à la stabilité, méritent que leurs dirigeants dépassent les divergences pour œuvrer ensemble à leur protection.
Il est temps pour la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso de tourner la page des tensions et de se concentrer sur l’essentiel : la lutte contre le terrorisme et la préservation de la sécurité de leurs citoyens. En unissant leurs efforts, les deux pays pourront non seulement renforcer leur résilience face aux groupes armés, mais aussi envoyer un message fort à la région : la coopération et la solidarité sont les seules voies pour vaincre l’extrémisme violent.
Les autorités des deux pays doivent saisir cette opportunité historique pour écrire un nouveau chapitre de leur relation, au service de leurs populations et de la stabilité régionale. Le moment est venu d’agir, ensemble, pour un avenir plus sûr.
Amen K.