Les récentes déclarations de Donald Trump sur l’avenir de Gaza ont déclenché une onde de choc dans la communauté internationale. Le Président Américain a exprimé son intention de « prendre le contrôle » de ce territoire dévasté par quinze mois de guerre avec Israël pour en faire une « Riviera du Moyen-Orient ». Une proposition jugée inacceptable par l’Europe, qui y voit une tentative de recolonisation déguisée et une menace directe pour la stabilité régionale.
Depuis des décennies, la Bande de Gaza est sous blocus israélien, privant ses habitants de libertés fondamentales et de conditions de vie dignes. Les bombardements incessants, les déplacements forcés et le manque d’accès aux ressources de base rendent toute idée de développement hypothétique tant que l’occupation et l’agression israéliennes persistent. Prétendre faire de Gaza une station balnéaire sans reconnaître l’oppression et les souffrances des Palestiniens relève d’une déshumanisation inacceptable.
Ces propos de Donald Trump sont perçus comme une tentative cynique de masquer la réalité du conflit. Au lieu de proposer des solutions concrètes pour garantir la justice et l’autodétermination du peuple palestinien, Washington semble promouvoir une vision mercantile d’un territoire meurtri. Cette approche, qui occulte les responsabilités israéliennes et les aspirations du peuple palestinien, est une insulte à la mémoire des milliers de victimes.
Si la communauté internationale veut véritablement aider Gaza, elle doit exiger la fin de l’occupation, la levée du blocus et la reconnaissance des droits fondamentaux du peuple palestinien. Ce n’est qu’à ces conditions que la Bande de Gaza pourra connaître un avenir prospère et juste, fondé sur la liberté et la dignité de ses habitants.
Amen K.