Le Bénin est une fois de plus plongé dans le deuil après une attaque meurtrière contre une position militaire dans la nuit du mercredi 8 janvier 2025. L’incident s’est produit au point triple, une zone stratégique dans le département de l’Alibori, à la jonction des frontières avec le Burkina Faso et le Niger.
Ce drame met en lumière les conséquences dévastatrices de choix politiques hasardeux. En permettant l’installation d’une base militaire française sur le sol béninois, le Président Patrice Talon s’est engagé dans une aventure qui menace la sécurité et la stabilité du pays. L’histoire récente des pays voisins, tels que le Mali, le Burkina Faso et le Niger, devrait pourtant servir d’avertissement. Ces nations ont payé un lourd tribut à la présence militaire étrangère, avec des insurrections accrues, des pertes humaines et une souveraineté compromise.
Il est évident que la France, à travers des stratégies obscures, poursuit ses intérêts au détriment des peuples africains. Dans ce schéma, le Bénin semble devenir un terrain d’expérimentation, où le sang des soldats béninois est versé pour des agendas étrangers. Ces attaques récurrentes au nord du pays, dans une région déjà fragile, témoignent des risques croissants d’une telle présence militaire sur notre sol.
Face à cette situation alarmante, le peuple béninois ne peut rester spectateur. Il est temps de tenir les dirigeants responsables de leurs choix. Il est temps d’interpeller Patrice Talon sur cette décision qui expose le Bénin à des dangers évitables. La souveraineté du pays ne peut être sacrifiée sur l’autel des alliances stratégiques douteuses.
Le peuple doit refuser de devenir une marionnette dans des projets qui ne servent ni leurs intérêts ni leur sécurité. Il est impératif que le peuple béninois se mobilise pour exiger une révision de cette politique et une protection réelle du territoire, en préservant la souveraineté et l’intégrité du Bénin.
