Depuis ce lundi 25 novembre 2024, Lomé est l’hôte de la 10ᵉ Conférence régionale de l’Initiative mondiale pour l’Afrique occidentale, centrale et australe (GI WACAF). Organisé sur quatre jours, cet événement majeur rassemble des délégués de 22 pays africains pour discuter des défis liés à la gestion de la pollution marine, en particulier celle causée par les hydrocarbures.
Cette rencontre, coorganisée par l’Organisation Maritime Internationale (OMI) et l’IPIECA, vise à évaluer les progrès réalisés depuis la dernière édition dans la lutte contre les déversements d’hydrocarbures en milieu marin. Elle permettra également de définir les priorités stratégiques pour les deux prochaines années. L’IPIECA, acteur clé de l’industrie pétrolière et gazière, met l’accent sur la promotion de pratiques respectueuses de l’environnement et socialement responsables.
Les travaux de la conférence offrent une plateforme d’échange pour les experts maritimes et les représentants des pays participants. Ces derniers partageront leurs expériences et leurs bonnes pratiques tout en identifiant les axes d’amélioration nécessaires pour renforcer les capacités locales. L’objectif est de consolider les mécanismes de préparation et de réponse aux incidents de pollution marine, contribuant ainsi à une meilleure protection des écosystèmes côtiers.
Le choix de Lomé comme lieu de cette 10ᵉ édition reflète l’engagement du Togo dans la préservation de son environnement marin. Pays côtier, le Togo a pris des mesures significatives pour prévenir et gérer les incidents environnementaux, notamment en se dotant d’outils de prévention et de gestion adaptés aux risques marins.
Cette conférence intervient à un moment crucial où les pays africains doivent renforcer leur coopération face aux défis croissants de la pollution marine. La présence de délégués de 22 nations souligne l’importance de la solidarité régionale pour faire face aux menaces environnementales.
En accueillant cet événement, Lomé s’affirme comme un acteur clé de la lutte contre la pollution marine, renforçant ainsi son rôle sur la scène internationale en matière de gestion environnementale.
Amen K.