La 21ᵉ édition de la Rencontre Gouvernement/Secteur Privé s’est ouverte ce vendredi 22 novembre 2024 à Bobo-Dioulasso, sous le thème : « Contribution des investisseurs nationaux dans les initiatives endogènes de développement et de consolidation de la souveraineté économique du Burkina Faso ». L’événement, présidé par le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, se tient à la Maison de la Culture Mgr Anselme Titianma Sanon.
Durant deux jours, les acteurs du monde des affaires, venus des 13 régions et divers secteurs d’activités, échangent avec le gouvernement sur des pistes concrètes pour renforcer la souveraineté économique nationale. Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Serge Poda, a souligné l’importance de cet espace de dialogue, qui s’inscrit dans une dynamique de partenariat public-privé, essentielle pour lever les obstacles à l’émergence économique et sociale du pays.
Ce cadre de concertation se veut participatif. Il fait suite à des consultations régionales et sectorielles impliquant divers entrepreneurs pour examiner les préoccupations non résolues des éditions précédentes. Les discussions actuelles visent à formuler des recommandations concrètes qui seront analysées, mises en œuvre et suivies par un comité de pilotage dédié.
Le thème choisi cette année revêt une importance stratégique. Il interpelle les participants sur le rôle des investisseurs locaux dans la mise en place d’un modèle économique basé sur les ressources et initiatives endogènes. Pour le ministre Poda, atteindre la souveraineté économique passe par un dialogue renforcé et des actions stratégiques coordonnées.
Les 48 heures de travaux permettront d’identifier des solutions aux défis persistants, tout en favorisant un environnement propice à la croissance du secteur privé. Cette initiative traduit la volonté des autorités de bâtir une économie résiliente, capable de répondre aux aspirations des populations burkinabè.
En réunissant les forces vives du secteur public et privé, cette rencontre incarne un engagement commun pour consolider l’indépendance économique du Burkina Faso, tout en forgeant une vision unifiée du développement national.