Depuis sa prise de pouvoir en septembre 2022, le Capitaine Ibrahim Traoré a amorcé une série de réformes visant à redresser l’économie burkinabè et à restaurer la confiance des citoyens dans la gestion de la chose publique. Dans un contexte marqué par des défis sécuritaires et économiques, le nouveau leadership a choisi de placer la transparence et la lutte contre la corruption au cœur de ses priorités, permettant ainsi de poser les bases d’une croissance durable et inclusive.
L’une des premières actions du Capitaine Traoré a été la restructuration de l’administration publique. Son gouvernement a initié des audits pour examiner les comptes publics et identifier les dysfonctionnements. Ces audits ont révélé des détournements massifs et ont conduit à des enquêtes rigoureuses. Plusieurs hauts fonctionnaires et responsables ont été sanctionnés, ce qui a envoyé un signal fort contre l’impunité et démontré la volonté des nouvelles autorités de mettre fin aux pratiques de corruption endémiques.
La gestion rigoureuse des ressources publiques s’est également traduite par une meilleure allocation budgétaire, notamment en faveur des secteurs clés tels que l’agriculture, la santé et l’éducation. En favorisant une redistribution équitable des ressources, le gouvernement a réussi à relancer certains projets d’infrastructure, longtemps bloqués par des intérêts privés. De plus, la réduction des dépenses inutiles et le renforcement des mesures fiscales ont permis d’augmenter les recettes de l’État.
La mise en place d’une Commission de régulation des dysfonctionnements (CRD) a également marqué un tournant dans la lutte contre la corruption. Cette commission, dotée de pouvoirs étendus, vise à identifier et corriger les anomalies dans la gestion des projets publics. Grâce à cette initiative, le gouvernement a réussi à récupérer des fonds détournés et à instaurer un climat de confiance avec les partenaires économiques.
En dépit des difficultés persistantes, les réformes entreprises par le Capitaine Traoré ont commencé à porter leurs fruits. Le Burkina Faso affiche aujourd’hui des indicateurs de croissance en amélioration, et la confiance des investisseurs se rétablit progressivement. La transparence et la rigueur dans la gestion publique sont devenues des piliers de cette nouvelle dynamique économique, marquant une rupture avec les pratiques du passé et offrant une lueur d’espoir pour le redressement du pays.