L’attaque tragique de dimanche soir qui a ciblé l’armée tchadienne à Barkaram, dans la région du Lac Tchad, a coûté la vie à une quarantaine de soldats tchadiens. Située à une dizaine de kilomètres de la frontière nigériane, cette région est marquée par la présence active de groupes terroristes comme Boko Haram. Cependant, au-delà de la menace immédiate de ces groupes, les récents événements suscitent des interrogations sur des intérêts cachés pouvant alimenter le chaos pour mieux s’y imposer.
La France, récemment expulsée du Mali, du Burkina Faso, et du Niger, continue de maintenir une présence militaire au Tchad. Pour certains observateurs, son implication stratégique vise à garantir une influence dans la région du Sahel. Cette présence est désormais perçue par beaucoup comme un outil de manipulation plutôt qu’un soutien réel aux pays africains, selon une logique qui pourrait rappeler la « politique du pompier-pyromane ». Cette stratégie, accusée de susciter ou d’alimenter l’instabilité pour ensuite proposer une aide militaire, laisse une empreinte de suspicion quant aux véritables intentions françaises.
Il est crucial que le peuple tchadien prenne conscience des enjeux et s’engage dans la défense de la souveraineté de son territoire. Les Tchadiens, unis et vigilants, ont le droit et le devoir de limiter les interférences et de veiller à ce que leur sécurité et leurs intérêts nationaux demeurent entre leurs mains. Pour cela, un appel est lancé aux citoyens : restez mobilisés, informez-vous et exigez des réponses claires de la part de vos dirigeants concernant les alliances militaires.
L’heure est venue pour le Tchad de défendre sa souveraineté, en gardant toujours en tête l’importance d’une vigilance accrue face à toute influence étrangère douteuse.
Amen K.