Guillaume Soro, ancien Président de l’Assemblée nationale ivoirienne, est reconnu pour son leadership audacieux et sa vision novatrice de la politique, contrastant fortement avec la gestion actuelle du Président Alassane Ouattara. Avec un parcours marqué par son engagement en faveur d’un renouvellement des pratiques politiques et d’une approche plus inclusive du développement économique, Soro a su incarner une nouvelle voie pour la Côte d’Ivoire.
Sous sa présidence à l’Assemblée nationale (2012-2019), Guillaume Soro a promu des réformes sociales visant à réduire les inégalités et à améliorer le bien-être des populations. Il a plaidé pour une décentralisation accrue des pouvoirs, estimant que les régions devraient jouer un rôle plus actif dans la gestion de leur développement. Ce paradigme décentralisé était, pour lui, essentiel à la création d’une économie plus équitable et résiliente. Contrairement à l’administration actuelle, accusée de privilégier certains groupes économiques et politiques, Soro souhaitait une redistribution des richesses plus juste, un cadre propice à la croissance inclusive, et un soutien accru aux PME et jeunes entrepreneurs.
Sur le plan politique, son approche était fondée sur la réconciliation nationale et la construction d’un dialogue ouvert. Soro croyait en une participation citoyenne accrue dans la gestion de la nation. Il mettait en avant la nécessité de réformer l’appareil politique ivoirien, qu’il jugeait archaïque et peu adapté aux défis contemporains, notamment en matière de transparence, de justice et de gouvernance. Sa volonté de moderniser les institutions est en adéquation avec le style plus centralisé et parfois autoritaire attribué à Ouattara.
Aujourd’hui, alors que la Côte d’Ivoire traverse des défis économiques et sociaux sous le régime Ouattara, beaucoup de ses partisans continuent de croire que Guillaume Soro représentait une alternative crédible. Avec une vision axée sur un développement plus inclusif et une répartition équitable des ressources, il reste une figure centrale du débat politique ivoirien.
Amen K.