Le Conseil des ministres a adopté ce mercredi un décret visant à créer, définir les attributions, organiser et régir le fonctionnement de l’Autorité nationale de coordination du foncier. Cette initiative vise à améliorer la gestion du secteur foncier et du cadastre, en mettant particulièrement l’accent sur les actes et titres d’occupation des terres.
Pour les autorités burkinabè, la digitalisation de la gestion de ces actes représente une opportunité majeure pour résoudre les difficultés rencontrées. Elles déplorent cependant que les précédentes tentatives de digitalisation n’aient pas abouti ou n’aient permis que des résolutions partielles.
Face à la multiplicité des acteurs impliqués dans la gestion de ces actes, le gouvernement reconnaît la nécessité d’une meilleure coordination. Ainsi, la création d’une structure capable de superviser l’ensemble des actes est jugée indispensable.
Dans ce contexte, l’Autorité nationale de coordination du foncier est chargée d’assurer plusieurs missions. Tout d’abord, elle doit coordonner et suivre le processus de digitalisation de la chaîne foncière, domaniale et cadastrale. Ensuite, elle est responsable de coordonner le traitement des dossiers dans le cadre de l’apurement du passif foncier, ainsi que le traitement des dossiers domaniaux et cadastraux spécifiques.
Ce décret reflète l’engagement du gouvernement burkinabè à moderniser et à améliorer la gestion foncière dans le pays, dans le but de favoriser le développement économique et social tout en garantissant une utilisation équitable et transparente des ressources foncières.
Rigobert Kougri