Lors du retrait des pays membres de l’Alliance des États du Sahel de la CEDEAO, des interrogations ont émergé concernant les raisons de cette décision immédiate. Le Président de la révolution burkinabè, Ibrahim Traoré, a répondu de manière claire et directe à ces questions.
Le retrait de la CEDEAO est justifié par un manque de soutien concret de l’organisation face aux défis sécuritaires auxquels sont confrontés le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Il a critiqué la gestion de la crise par les membres de la CEDEAO. Le Capitaine Ibrahim Traoré a souligné que cette décision n’était pas un coup de colère, mais un acte mûrement réfléchi.
Le Capitaine Ibrahim Traoré n’a pas hésité à dénoncer les putschistes au sein de la CEDEAO, les accusant de manière pertinente de s’en prendre aux pays membres de l’Alliance des États du Sahel. Selon lui, la situation actuelle ne se résume pas uniquement à des putschistes civils et militaires, et il a noté que le terme « putschiste » est parfois utilisé comme un masque.
Il a rappelé que certains présidents au sein de la CEDEAO sont également considérés comme des putschistes, bien qu’ils se proclament démocrates. Le Président Traoré a même affirmé que certains de ces acteurs représentent une menace plus sérieuse que les putschistes, car ils sont accusés de réprimer et d’attaquer leur propre peuple dans un silence général.
Le Président de la révolution burkinabè a insisté sur l’importance de rester vigilant et proactif face aux menaces internes et externes afin de protéger les acquis nationaux et de poursuivre le développement du Burkina Faso. Sous sa direction, le Burkina Faso ne tolérera pas la répétition des mêmes erreurs que son prédécesseur.
Rigobert Laba