L’eau en bouteille, souvent considérée comme bénéfique pour la santé, pourrait ne pas l’être autant qu’on le pensait. Des chercheurs ont utilisé une nouvelle technique d’analyse pour étudier l’eau en bouteille disponible dans le commerce.
En effet, cette étude a révélé qu’en moyenne, il y a environ 240 000 fragments de plastique par litre d’eau potable dans les bouteilles commerciales. Ce chiffre est près de 100 fois plus élevé que ce qui était précédemment estimé par la science. La nouvelle méthode d’analyse implique l’utilisation d’un laser pour examiner les eaux.
Les résultats indiquent que chaque litre d’eau pourrait contenir entre 110 et 370 000 particules de plastique. Les chercheurs estiment que toutes les marques d’eau en bouteille sont potentiellement concernées, d’où le choix de ne pas divulguer les marques spécifiques étudiées.
Heureusement, des alternatives existent pour les consommateurs, notamment l’eau du robinet, qui contient également des traces de plastique, mais en quantité bien moindre. On peut filtrer cette eau à l’aide de billes de céramique ou de charbon végétal. Les experts recommandent de limiter la consommation d’eau en bouteille aux situations d’urgence, car la présence de nanoplastiques pourrait entraîner une déshydratation.
Les nanoplastiques, en raison de leur taille minuscule, peuvent facilement pénétrer dans le sang et les organes humains. À long terme, cela pourrait affecter le cerveau, le foie et le cœur. Bien que les effets précis de ces nanoplastiques sur l’organisme ne soient pas encore complètement compris, certaines études cliniques suggèrent déjà des effets néfastes sur le système reproductif.
Rodrigues Busey