En Afrique, plus précisément dans la zone de l’Ouest, se pose la question de la pertinence de la CEDEAO. L’organisation ouest-africaine semble avoir égaré, au fil des années récentes, le cap de ses missions. En raison de la montée de la mal gouvernance et de l’insécurité persistante au sein des pays membres de l’AES, les réactions de la CEDEAO ont été qualifiées d’inhumaines.
Il semble que la CEDEAO ne soit plus au service des pays membres, mais plutôt dirigée par des impératifs impérialistes. Incapable de soutenir le Burkina Faso, elle devrait simplement permettre au pays de trouver une solution appropriée pour faire face à la situation. Malgré les efforts personnels des autorités burkinabè, la CEDEAO semble chercher à contrecarrer la liberté du peuple.
Les victoires notables sur le terrain résultent des efforts conjoints des autorités en collaboration avec le peuple. La CEDEAO n’a apporté aucun soutien, ni moral ni matériel, au Burkina Faso. Ses tentatives de déstabilisation se soldent toujours par des échecs.
Dès l’arrivée du Capitaine Ibrahim Traoré, la CEDEAO a discrédité le régime en usant de tous les moyens, s’alliant même avec les ennemis pour manipuler le pays et atteindre ses objectifs. Le Capitaine Traoré et ses collaborateurs ont lutté avec leurs propres moyens. Aujourd’hui, le Burkina Faso sort victorieux, et la CEDEAO a perdu toute crédibilité.
De septembre 2022 à septembre 2023, pour la CEDEAO, les forces armées burkinabè se sont montrées impuissantes face aux terroristes. Une triste réalité pour une organisation renommée qui semble être déconnectée des réalités sur le terrain. La CEDEAO semble feindre d’ignorer la puissance des FDS et des VDP.
Cette récente attitude de la CEDEAO confirme les soupçons des panafricanistes, qui avaient suggéré que « la CEDEAO serait en accord tacite avec les sponsors des terroristes au Burkina Faso ». C’est une déception pour la communauté africaine. Une chose est certaine, la reconquête totale du territoire sera bientôt une réalité au Burkina Faso.
La CEDEAO doit prendre le temps d’une rétrospection. Jusqu’à présent, ses décisions ne sont que des paroles en l’air. Les autorités burkinabè réussissent là où la CEDEAO a échoué, et sans elle, le Burkina peut retrouver sa liberté. Les résultats obtenus rassurent quant à une gestion adéquate.
Il est impératif que la CEDEAO cesse de tromper la communauté africaine et internationale. Ses stratégies de déstabilisation sont contrecarrées, et des mesures sont prises au Burkina Faso pour éviter ses pièges.
Edmond Mal’Ouro