Burkina-Faso : que sait-on du premier ministre de Paul-Henri Sandaogo Damiba?

Né le 06 Avril 1969 à Dori, dans la province du Séno, en région Sahélienne, Albert Ouédraogo âgé de 53 ans, marié et père de deux (2) enfants, est titulaire d’un Doctorat en Sciences de Gestion. L’économiste, spécialisé en développement des entreprises et en management, a été nommé Premier ministre de la transition du Burkina Faso le 3 mars 2022. Cette nomination, fait suite à un décret signé par le président burkinabè, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

Le nouveau Premier ministre qui dispose d’une expérience assez remarquable dans le domaine du management des administrations publiques, des projets de développement ainsi que des entreprises privées, a enseigné dans plusieurs universités publiques et privées du Burkina Faso. Albert a fait de la comptabilité sa spécialité, et enseigne d’ailleurs cette discipline à l’université de Ouagadougou ainsi qu’à l’université privé Aube Nouvelle. Également consultant en économie de gestion, cela fait 5 ans maintenant que l’économiste est à la tête d’un cabinet de conseil et d’audit des entreprises. L’homme est fréquemment sollicité par les entreprises pour des conseils sur les aspects économiques et de gestion.

A son actif, le dignitaire a conduit plusieurs missions d’études sur le développement du secteur privé, sur la faisabilité économique et financière de création d’entreprises et d’organisation, sur l’élaboration de plans stratégiques de même que des missions d’audits organisationnels et d’élaboration de manuels de procédures.

Suite à sa nomination à l’issu des assises nationales burkinabè, Mr Ouédraogo assure que le nouveau gouvernement de transition compte travailler avec abnégation afin de soulager les souffrances des populations éprouvées par les attaques djihadistes qui frappent le pays depuis sept ans déjà.

Ceci étant, cette haute personnalité sur sa feuille de route, a inscrit dans ses priorités, la lutte contre le terrorisme, la restauration du territoire national, la réponse à la crise humanitaire, la refondation de l’état, l’amélioration de la gouvernance, la réconciliation nationale, la cohésion sociale, la prise en charge et réinstallation des déplacés internes dans leur localités respectives, entre autres.

Voulant montrer son engagement et sa bonne foi, et soucieux du bien-être et de la stabilité des burkinabè, le premier ministre a joint l’acte aux paroles il y a bientôt 2mois. D’abord une visite à l’état-major général des armés le 18 mai, puis c’est à la base aérienne de l’accueillir dans ses locaux le lendemain de cette date.

Connaitre l’organisation et les moyens de l’armée de l’air, mieux comprendre ses défis, ses besoins, ainsi que ses perspectives pour mieux occuper les airs en vue d’apporter son appui dans la lutte contre le terrorisme, sont les raisons principales de cette visite.

Pour l’armée, cette opportunité d’accueillir le ministre a été une occasion de rappeler les acquis engrangés grâce aux efforts du gouvernement, l’engagement de l’armée à faire face aux défis sécuritaires, dont à parlé le ministre sur sa feuille de route, et de s’engager aux cotés des autres forces armées, regardant les échéances fixées par le chef suprême des armées. Le tout, dans l’esprit de tirer des leçons vis-à-vis des nombreuses attentes et être en mesure de servir les forces et les populations.

Grace à cette visite à la base aérienne, les membres du gouvernement ont pu constater sur place le besoin qui est de taille. Pour cela, des résolutions ont été prises. Le gouvernement a déclaré qu’il va concéder une partie de son budget pour soutenir la défense dans son fonctionnement et sa maintenance en vue d’un rendement beaucoup plus efficace.

Au niveau de la société civile, des universitaires, de la population ainsi que de certains candidats aux dernières élections présidentielles, les attentes ne sont pas non plus des moindres. Ils ont exprimé le besoin d’une meilleure gouvernance, de la création et la promotion d’emploi pour les jeunes en vue d’une réduction du taux de chômage, de la cohésion ainsi que de la restauration de la sécurité et de la paix. Le tout, pour une stabilité politique et un environnement sain.

Eu égard à cela, le premier ministre conscient du travail à abattre et des attentes des burkinabè, a fait le choix de ses collaborateurs en conséquence pendant qu’il formait son gouvernement. Un choix qui est bien entendu basé sur la compétence, la probité morale, sans omettre un engagement total à servir le pays.

Le premier ministre qui fait ses preuves et gagne déjà le cœur des burkinabè de par son dynamisme, son sérieux dans le travail et sa diligence, reste confiant face à l’avenir.  Que lui souhaiter de plus, si ce n’est bon vent !

A titre de rappel, l’ancien président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a été renversé le 24 janvier dernier par un coup d’État mené par des militaires, avec à leur tête le Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

Damiba a été investi comme président de la transition pour une durée de 36 mois.

etoileducontinent.info

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