La première édition du Forum Infra pour l’Afrique et l’Assemblée générale d’Africa 50, sous le haut patronage de S.E.M Faure Essozimna Gnassingbé, se tient à dans la capitale togolaise, depuis ce 03 juillet 2023. Des actionnaires se sont regroupés à Lomé pour une réflexion autour du thème : « Bancable, évolutif, reproductible ». Cette thématique vise à baliser la voie aux solutions pouvant contribuer au développement d’infrastructures sur le continent. Africa50 s’est donnée comme mission fondatrice de combler le déficit de financement des infrastructures en Afrique.
L’ouverture des travaux est présidée par le Président de la République togolaise, Faure Essozimna Gnassingbé. Selon le premier responsable du pays hôte, « le thème du Forum Infra for Africa s’inscrit donc parfaitement dans l’ADN de notre organisation. Au cours des travaux, nous aurons à cœur de rechercher des solutions viables et innovantes pour progresser sur la voie d’une Afrique unie aux commandes de sa destinée ».
Au Togo, la question des infrastructures est au cœur de la Feuille de Route du Gouvernement. Le pays a bien des atouts. Il possède le port naturel le plus profond de la sous-région. Mais pour profiter de ces atouts, il faut des investissements massifs. C’est dans cette optique que le Président togolais a invité les participants à ce Forum à rester attentifs à la nécessité de nouer des alliances internationales pour garantir la prospérité du continent au bénéfice des concitoyens.
Le Togo s’est lancé dans un processus de transformation en hub logistique, digital et financier sous-régional. Le pays participe ainsi au rayonnement des investissements dans la sous-région en tant que porte d’entrée des investisseurs et d’autres partenaires au développement.
A la question de savoir comment financer les investissements, le Président Faure Gnassingbé, a touché du doigt quelques notions en ces termes, « c’est qu’il nous faut aujourd’hui intégrer dans nos plans d’infrastructures un nouvel impératif. Les infrastructures doivent répondre au défi climatique, elles doivent devenir des infrastructures vertes ce qui, évidemment, en augmente le coût ».
Pour ce faire, “ l’ implication du secteur privé dans le financement des infrastructures est incontournable. Or qui dit financements privés, dit retour sur investissement. Et qui dit retour sur investissement, dit construction d’un modèle économique viable”, a ajouté le Chef de l’Etat togolais, Faure Essozimna Gnassingbé.
Aboussa Jean