Les autorités burkinabè, connaissant bien la situation des zones non sécurisées, donnent toujours des instructions ou déploient des agents de sécurités pour les convois. Malgré les instructions, les pèlerins Tidjani, ont emprunté des voies non autorisées par les autorités. Voulant ternir l’image des forces de sécurités, les malfaiteurs se déguisent en militaire et opèrent les coups.
Suite aux attaques, les innocent FDS et VDP, sont accusés d’être à l’origine des dégâts. Ayant confiance en ses hommes, la ministre burkinabè des Affaires étrangères, Mme Olivia Rouamba, a rejeté les accusations portées contre les forces armées du Burkina Faso.
« Les autorités sécuritaires burkinabè leur avaient fortement déconseillé l’emprunt de cet axe au regard des énormes risques d’attaques dans la zone, la ministre Rouamba a tenu à préciser que le Burkina Faso désapprouve fondamentalement les accusations portées contre nos forces de défense et de sécurité dans ces allégations de tueries de civils », a indiqué le communiqué.
« Nous avons une armée responsable, tout comme nos volontaires pour la défense de la patrie qui sont sensibilisés au droit international humanitaire et au respect des textes et des consignes en la matière », a-t-elle ajouté. Pour l’heure, les enquêtes sont ouvertes pour élucider la situation.
Les fournisseurs des informations aux terroristes, ont changé de mode opératoire. Le peuple burkinabè doit être plus vigilant face à toute personne en tenue militaire. Tous ne sont pas des FDS et VDP. Les autorités y travaillent afin de permettre à ses compatriotes de distinguer les forces de sécurité des djihadistes.
Certaines ONG des droits de l’homme, partenaires des terroristes, cautionnent les accusations et soutiennent les criminels. Ces personnes malintentionnées, veulent à tout prix causer des désaccords entre le Burkina Faso et ses pays frères. Une chose est sûre, le Président du MPSR, ne lâchera pas cette lutte, avant l’accession totale à la souveraineté de son pays.
Fousseni S.