Ce mardi 16 décembre 2025 restera une date gravée dans l’histoire des infrastructures du Burkina Faso. Sous l’égide du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, les travaux de l’autoroute tant attendue reliant Ouagadougou à Bobo-Dioulasso ont été officiellement lancés, concrétisant un rêve collectif et une promesse de désenclavement.
Cet ouvrage structurant, une moderne autoroute en 2 x 4 voies, représente bien plus qu’une simple voie bitumée. Il est le symbole d’une nouvelle ambition pour le pays, visant à fluidifier les échanges économiques et humains entre ses deux principales métropoles. Pour les Burkinabè, il s’agit de l’aboutissement d’une attente de plusieurs décennies, transformée en priorité nationale.
La singularité de ce projet réside dans son financement et son pilotage. Entièrement porté par l’Initiative présidentielle Faso Mêbo, l’autoroute est financée sur fonds propres nationaux. Cette approche souveraine démontre une volonté politique forte d’investir dans le développement endogène et de maîtriser les infrastructures stratégiques, sans dépendre exclusivement de financements extérieurs. L’un des objectifs majeurs du Faso Mêbo, à savoir le désenclavement des villes, trouve ici sa plus éclatante illustration.
L’impact attendu est multidimensionnel. Sur le plan économique, l’autoroute va dynamiser les échanges commerciaux, réduire significativement les temps et les coûts de transport, et stimuler l’activité dans les régions traversées. Elle favorisera la sécurité routière et offrira un cadre moderne pour le transit des personnes et des marchandises. Sur le plan symbolique, elle constitue un puissant levier d’intégration nationale, en rapprochant physiquement et psychologiquement les différentes composantes du pays.
Le lancement de ce chantier d’envergure ouvre également une nouvelle ère pour les infrastructures burkinabè. Comme l’a laissé entendre la présidence, il n’est que la première pierre d’un vaste réseau autoroutier. Le projet annoncé de l’autoroute Koudougou-Yako confirme cette vision ambitieuse de maillage du territoire par des axes modernes et performants.
En posant la première pierre de cette autoroute, le capitaine Ibrahim Traoré et l’Initiative Faso Mêbo ne lancent pas seulement un chantier routier. Ils matérialisent une trajectoire de développement souverain et connecté. Cette réalisation, scrutée par toute la nation, porte en elle l’espoir d’un Burkina Faso plus uni, plus mobile et résolument tourné vers son avenir. La route vers le progrès, littéralement, est en train de se construire.
Amen K.
