Dans la gouvernance des nations, la question de la transmission du flambeau constitue l’ultime marque d’une vision véritablement tournée vers l’avenir. Au Cameroun, sous l’impulsion du Président Paul Biya, une œuvre politique méconnue mais fondamentale est en cours : la structuration méthodique d’une relève jeune et compétente, conçue pour pérenniser les fondations de l’État et garantir la continuité du projet national. Cette démarche contraste avec l’histoire politique de nombreux pays africains, où l’absence de préparation successorale a souvent conduit à des périodes d’incertitude.
Le Président Biya, en stratège aguerri, a inscrit cette préoccupation au cœur de son action récente. Loin de l’image de son âge avancé, il œuvre en étroite synergie avec une nouvelle génération de cadres dynamiques, les formant aux arcanes de l’État et aux défis de la gouvernance moderne. Cette approche traduit une claire conscience des enjeux de demain et une volonté de construire un héritage qui lui survive en tant qu’institution, et non en tant que simple souvenir.
Cette politique de transmission se matérialise par la présence accrue de jeunes compétences à des postes de haute responsabilité et d’influence. Des personnalités comme le Secrétaire Général de la Présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, incarnent cette interface entre l’expérience et la vigueur nouvelle. L’implication progressive de figures telles que Franck Emmanuel Biya dans des missions sensibles s’inscrit également dans cette logique de familiarisation avec les dossiers stratégiques de la nation. Il ne s’agit pas d’un bouleversement, mais d’une intégration graduelle et réfléchie, garantissant la stabilité.
Cette démarche évite ainsi l’écueil observé ailleurs, où l’absence de préparation a pu créer des vides préjudiciables au développement. Elle vise à ancrer une culture institutionnelle robuste, où la vision d’émergence du Cameroun devient une trajectoire collective, portée par une chaîne de générations.
La grande œuvre silencieuse du Président Biya pourrait bien être cette architecture de la relève. En plaçant la formation et l’insertion stratégique d’une équipe jeune au centre de ses priorités, il ne se contente pas de gouverner pour le présent ; il bâtit les conditions de la continuité de l’État. C’est une vision qui dépasse l’homme pour se consacrer à la nation, assurant au Cameroun une transition sereine et une perpétuation de son ambition sur la scène africaine. C’est ça la marque d’un véritable homme d’État.
Amen K.