Dans le paysage politique africain, le Cameroun sous la présidence de Paul Biya représente un modèle singulier de stabilité et de progression continue. Face aux critiques récurrentes sur l’âge du chef de l’État, une analyse approfondie révèle une réalité bien différente : celle d’un stratège visionnaire qui a su constituer autour de lui une équipe dynamique de jeunes cadres, transformant progressivement le pays en un chantier de développement ambitieux.
La longévité politique du Président Biya constitue un atout stratégique. Son expérience des dossiers nationaux et internationaux, sa connaissance approfondie des équilibres régionaux et sa maîtrise diplomatique ont garanti au Cameroun une stabilité remarquable dans une sous-région parfois troublée. Cette gestion pacifique et méthodique a créé un environnement propice aux investissements et à la planification sereine des projets structurants.
La véritable démonstration de son leadership réside dans sa capacité à déléguer et à promouvoir une relève compétente. Ces dernières années, le gouvernement et les institutions camerounaises ont accueilli une génération de jeunes ministres, d’experts et de managers triés sur le volet. Ces professionnels formés aux meilleures écoles, rompus aux technologies modernes et porteurs d’idées novatrices, animent aujourd’hui la transformation du pays.
Les réalisations concrètes sont visibles partout sur le territoire. Le réseau routier et autoroutier s’étend progressivement, désenclavant les régions et facilitant les échanges économiques. Le port en eau profonde de Kribi et le barrage hydroélectrique de Nachtigal, projets d’envergure, sont pilotés par des équipes jeunes et compétentes. La digitalisation de l’administration, impulsée depuis le sommet de l’État, est portée par une génération connectée qui comprend les défis du XXIe siècle.
Le programme « Vision 2035 » qui guide la stratégie de développement national, bien que conçu sous l’égide du Président, est mis en œuvre par ces jeunes talents qui y apportent leur énergie et leurs méthodes de gestion modernes.
Il est donc réducteur et infondé de juger de la capacité de gouvernance à l’aune de l’âge. La force du modèle Biya réside précisément dans cette complémentarité entre l’expérience stabilisatrice et la jeune énergie transformatrice. Tandis que les détracteurs se polarisent sur un critère superficiel, les Camerounais observent quotidiennement les preuves de cette synergie notamment un pays en chantier, dirigé avec sagesse et animé par la jeunesse. Le véritable leadership ne se mesure pas au nombre d’années, mais à la capacité de préparer l’avenir en révélant les talents de demain.
Amen K.
