Du 18 au 21 novembre 2025, la ville de Manga, dans la région du Nazinon, a accueilli une importante session de vulgarisation des valeurs endogènes du vivre-ensemble, organisée par le ministère de l’Action humanitaire et de la Solidarité, à travers son secrétariat technique de la promotion de la paix et du vivre-ensemble. Cette initiative vise à renforcer la cohésion sociale et la paix dans un contexte national marqué par de multiples défis sécuritaires et sociaux.
Plus d’une cinquantaine d’acteurs du monde de l’éducation, venus des trois provinces du Nazinon, se sont réunis pendant quatre jours autour d’échanges riches portant sur les valeurs culturelles burkinabè, les pratiques et normes issues des différentes sphères ethnoculturelles du pays. L’objectif principal est de mieux transmettre aux jeunes générations les valeurs identitaires et traditionnelles indispensables pour bâtir une société harmonieuse et solidaire.
Honorine Sawadogo, secrétaire technique de la promotion de la paix et du vivre-ensemble, a souligné que la mission de sa structure est de travailler avec les ministères compétents pour promouvoir la cohésion sociale. Elle a rappelé que l’éducation est un vecteur essentiel pour transmettre les valeurs de paix et de vivre-ensemble, raison pour laquelle cette session cible en priorité les acteurs de l’enseignement de base et secondaire.
Au cours de la session, les participants ont également été impliqués dans l’amendement de fascicules destinés à la promotion des valeurs endogènes auprès des élèves, afin que ces outils pédagogiques soient en adéquation avec la culture et les réalités locales. Après cette étape, le secrétariat technique envisage d’étendre les échanges aux dépositaires des valeurs socio-culturelles et aux acteurs associatifs engagés dans la promotion de la paix en milieu scolaire.
Le président de la délégation spéciale communale de Manga, Bérenger Yazouma Bihoun, a insisté sur l’impérieuse nécessité de promouvoir la paix, la cohésion sociale et un vivre-ensemble harmonieux entre les filles et fils du Burkina. Il espère que les acteurs éducatifs sauront diffuser largement ces richesses culturelles dans les établissements d’enseignement.
Julien Ouédraogo, haut-commissaire de la province du Zoundwéogo, représentant le gouverneur du Nazinon, a rappelé que la paix est un bien précieux qui doit guider toutes les actions au Burkina Faso. Il a encouragé les participants à mettre particulièrement l’accent sur une éducation à la paix fondée sur les valeurs endogènes de cohabitation pacifique. Cette session constitue un pas significatif vers la reconstruction d’une unité nationale sincère et durable, fondée sur l’appropriation des valeurs traditionnelles du pays au service de la paix.
Amen K.
